Marcel Gimond fait ses études à Lyon, au lycée Ampère. En , il entre dans l'atelier de modelage de Louis Prost à l'École des beaux-arts de Lyon où il est diplômé en 1917[3].
Le , dans le 3earrondissement de Lyon, il épouse Julie Chorel [4]. Cette étudiante en modelage aux Beaux-Arts de Lyon est la nièce du sculpteur Jean Chorel, qui est témoin à leur mariage[5]. Gimond la représente par les bustes Femme au turban (1930) et Paysanne de l'Ardèche (1940)[6].
Il participe au groupe des Ziniars, dès et à la création du Salon du Sud-Est à Lyon, avec ces peintres[8].
En , il s'établit à Paris, dans l'ancien atelier d'Auguste Renoir, que son fils Jean Renoir met à sa disposition[9].
En , il expose pour la première fois au Salon d'automne et au Salon des indépendants, auquel il participe régulièrement jusqu’en . Depuis sa fondation en , il est aussi présent au Salon des Tuileries[10].
En , il livre les Fleurs sur le parvis des droits de l'homme (à gauche, face à la Tour Eiffel[11]), dans les jardins du Trocadéro à Paris[12].
En , Marcel Gimond quitte Paris pour s'installer en zone libre, à Lyon, puis à Aix-en-Provence où il retrouve des artistes amis; il passe plusieurs étés à Saint-Félicien, chez le poète Charles Forot[3].
De 1946 à 1960, il dirige un atelier de l'École des beaux-arts de Paris[13].
Marcel Gimond est connu pour ses bustes de personnalités politiques et artistiques. Il est le sculpteur officiel du président de la république Vincent Auriol[7]. On lui doit également deux bas-reliefs situés dans le hall du journal L'Humanité, en hommage à Marcel Cachin et Gabriel Péri.
Après sa mort, le peintre lyonnais Roger Forissier, qu'il avait rencontré en , fonde un comité pour perpétuer sa mémoire[14].
Le lycée polyvalent d'Aubenas (Ardèche) porte son nom.
Style
L’artiste maîtrise l’art du portrait sculptural de la femme selon une large variété de techniques (bronze, grès, plâtre, terre cuite). Marcel Gimond est une figure majeure de la sculpture française, selon le site d'expertise France Estimations[15], notamment par ses statues et bustes de personnalités artistiques et politiques.
Spécialisé dans la création de bustes —il en a réalisé plus de 170 tout au long de sa carrière—, Marcel Gimond considérait le visage comme une architecture[16]. Marcel Gimond et sa femme ont beaucoup voyagé pour voir dans les musées les chefs-d’œuvre des diverses civilisations antiques, des modèles classiques qui l'inspirent.
Philipe Dufieux, Sculpteurs et architectes à Lyon (1910-1960) de Tony Garnier à Louis Bertola, Lyon, Mémoire active, , 141p. (ISBN978-2-908185-61-4 et 2-908185-61-X), p.121.
George Waldemar, Gimond et l’esprit des formes, Braun & Cie, .
D.Festaud-Mermillon, préface du catalogue de l'Exposition Ziniar, 1920-1924, Lyon, Musée des Beaux-Arts, , 64p..
Jacques Baschet, Sculpteurs de ce temps, Nouvelles éditions françaises, . Lire en ligne le passage sur Gimond .
Bernard Gouttenoire, Dictionnaire des peintres & sculpteurs à Lyon aux XIXe & XXe siècles, Châtillon-sur-Chalaronne - Lyon, La Taillanderie, , 336p. (ISBN2-87629-222-X), p.163-164.
Alain Vollerin, Marjolaine Nardone et Charles Gourdin, Les Ziniars: La vocation de la modernité, Lyon, Mémoire des Arts, coll.«Groupes et Mouvements», , 115p. (ISBN2-912544-15-7), p.64 à 69.
Philippe Dufieux, Muraille, décor, récit: la sculpture du nouveau Trocadéro», Livraisons de l'histoire de l'architecture, 26, , p.176-187 (en ligne).
Stéphane Rochette (sous la direction de Dominique Buis, Marie-Jo Volle, Nathalie Garel), Marcel Gimond: in Peindre l'Ardèche, Peindre en Ardèche - de la préhistoire au XXesiècle, Privas, Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, , chap.2 («Peintres du Vivarais, Peintres d'Ardèche»)
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