Marcel Lapierre, né à Villié-Morgon le et mort à Pierre-Bénite[1],[2],[3],[4] le , est un viticulteur français, producteur de morgon et de beaujolais, il est un défenseur et un promoteur des vins naturels sans soufre[réf. nécessaire].
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Naissance | Villié-Morgon (Rhône) |
---|---|
Décès |
(à 60 ans) Pierre-Bénite (Rhône) |
Nationalité |
Français |
Activité |
Viticulteur |
Formation |
Lycée viticole Belleville-sur-Saône |
Maître |
Jules Chauvet |
Élève |
Philippe Pacalet, Thierry Puzelat |
Mouvement |
Vin naturel |
Influencé par |
Guy Debord Alain Braik Jules Chauvet |
Préface à "Les raisins de la raison" de Alain Braik, Jean-Paul-Rocher Editeur, 1998 |
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Reconnu pour son travail de précurseur, cet artisan-vigneron établi au Domaine des Chênes à Villié-Morgon, dans le Beaujolais, a repris un domaine familial en 1973 et imposé une idée singulière du vin, fondée sur une compréhension nouvelle de la microbiologie du sol et du végétal. C'est le négociant et dégustateur Jules Chauvet, rencontré au début des années 1980 à La Chapelle-de-Guinchay, qui l'a incité à redécouvrir l'importance du labour des vignes et du rôle des levures indigènes dans la genèse de l'arôme des vins fins.
Le morgon non filtré non soufré de Marcel Lapierre et son beaujolais nouveau vinifié au Château Cambon ont servi de modèle à une jeune génération de vignerons[réf. nécessaire] attachés à produire des vins naturels et expressifs, en respectant à la fois le cep et le caillou et en laissant de côté les produits phytosanitaires, les engrais chimiques, les levures industrielles et le dioxyde de soufre (SO2) employé à hautes doses en vinification.
«Je ne connais aucune déception qui résiste à un morgon de Marcel Lapierre.» Guy Debord
«Marcel Lapierre est mort mais il aura peut-être réussi à faire mentir son ami Guy Debord qui écrivait dans Panégyrique : “Au banquet de la vie, au moins là bons convives, nous étions assis sans avoir pensé un seul instant que tout ce que nous buvions avec une telle prodigalité ne serait pas ultérieurement remplacé pour ceux qui viendraient après nous. De mémoire d’ivrogne, on n’avait jamais imaginé que l’on pourrait voir des boissons disparaître du monde avant le buveur."» Jérôme Leroy [5]