Marcel Vidoudez, né le à Bex et mort le , est un illustrateur et aquarelliste vaudois.
Naissance | Bex |
---|---|
Décès | |
Nationalité | ![]() |
Activité |
Illustrateur, Dessinateur |
Formation |
École des beaux-arts Lausanne, École des beaux-arts Paris |
Mouvement |
Ligne claire |
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Marcel Vidoudez naît le à Bex[1]. Il est le descendant d’une famille protestante qui s’est installée dans le canton de Vaud après la révocation de l’édit de Nantes[1]. Il est le fils d’un secrétaire du syndicat patronal des chocolatiers suisse[1]. Il suit l’école primaire dans sa commune natale, avant de suivre des cours, d’abord à l’École de dessin et d’arts appliqués de Lausanne, puis à l’École des beaux-arts de Paris[1].
Il rencontre sa femme au début des années 1930 et leur fille naît en 1939[2]. Ils s’installent tous les trois à Saint-Saphorin[2]. Il fait la connaissance, au bistrot, de Jean Villard-Gilles et de Géa Augsbourg et mène une vie de panier percé[2]. Il se sépare de sa femme en 1951[2] et vit ensuite successivement à Berne et à Lausanne, avant de s’installer en 1964 à Hermance[2]. Il meurt le à la table d’un restaurant[2].
En Suisse romande, Marcel Vidoudez fut un artiste multiple et prolifique. Tour à tour illustrateur de livres pour la jeunesse et pour l’Église, cinéaste d’animation, décorateur, auteur de couvertures de livres, de revues et de partitions[3], Marcel Vidoudez s’était forgé un style personnel : contours précis, ligne claire, sobriété des décors, subtilité des couleurs aquarellées.
Les images de Marcel Vidoudez ont marqué plusieurs générations de jeunes écoliers qui ont appris à lire, grâce à ses dessins de Mon premier livre[1].
À retenir aussi son travail d’affichiste, dont plusieurs grandes affiches créées pour des institutions romandes comme la Loterie romande[4], ainsi que sa collaboration au travers de vignettes très soignées pour les nombreux « albums chocolat » Nestlé-Cailler-Peter-Koller[2].
Fréquentant le milieu culturel de son époque, Marcel Vidoudez avait notamment collaboré avec le poète et chansonnier Jean Villard-Gilles, dont il avait décoré son cabaret « Le coup de soleil »[3] et créé le logo[4].
Par ailleurs, Marcel Vidoudez réalisait des images secrètes, aquarelles lestes et friponnes[5] qu’il écoulait sous le manteau[2]. Ces œuvres, dont sa fille a retrouvé environ 400, ne sont ni datées, ni signées[4].
Le musée historique de Lausanne lui consacre une exposition de février à [4]. Le directeur Laurent Golay a été séduit par ce côté double et complexe de Marcel Vidoudez[4].