Marie-Laure Galouzeau de Villepin, dite Marie-Laure de Villepin, née Marie-Laure Le Guay le à Paris, est une sculptrice française, connue sous le pseudonyme de Marie-Laure Viébel.
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Marie-Laure Le Guay est originaire d'une famille béké de la Martinique[1].
Elle est issue du général François-Joseph Leguay et d'une lignée d'agents de change [2].
François-Joseph Leguay (1764-1812), général et baron d'Empire.
François Le Guay
Albert Le Guay (1831-1918), baron d'Empire, préfet, sous-gouverneur du Crédit Foncier.
Louis Le Guay (1868-1947), agent de change, baron d'Empire
Robert Le Guay (1893-1977), agent de change.
Christian Le Guay.
Claire-Marie Le Guay (1974), pianiste.
Roger Le Guay, agent de change à Paris.
Marie-Laure Le Guay
Philippe Le Guay (1956), réalisateur et scénariste.
Le , elle épouse Dominique de Villepin[3], qu'elle a rencontré dans un bus alors qu'elle était étudiante à l'Institut supérieur d'interprétation et traduction (ISIT)[4]. De ce mariage naissent trois enfants[4]: Marie, née en 1986, mannequin et actrice; Arthur, né en 1988, président de société[5]; Victoire, née en 1990[6]. Ils divorcent en 2011[7].
En , lorsque son mari doit quitter Matignon, elle «affiche son soulagement et sa joie via une veste blanche déclinant le mot «adieu» dans toutes les langues»[8]. Lorsqu'en 2010, son mari «revient donc sur son engagement pris en 2007 […] où il n’a pas tenu sa promesse», elle décide de prendre ses distances. En décembre 2011, Dominique de Villepin se déclare candidat à l’élection présidentielle. Elle déclare à son tour «Dominique m’a trompée… Oui… Il m’a trompée avec la France et la politique! C’est pour survivre, pour me donner naissance à moi-même, enfin, à quarante-huit ans, que je suis partie»[9].
Œuvres
Séparée de son mari, elle se passionne pour la sculpture et choisit le nom d’artiste, Marie-Laure Viébel, déclarant que «Changer de nom, c'est aussi marquer son territoire, prendre de la distance»[10] ou encore «Vie est belle? Certains m'ont dit que c'était grotesque de ne pas le faire sous mon propre nom. Mais Viébel, c'est un clin d'œil. Il faut renaître dans une nouvelle peau»[11]. Elle choisit ce pseudonyme en référence au film La vie est belle de Roberto Benigni[12].
Elle crée après s'être formée durant trois années dans l'atelier d'un doreur[13].
Parmi ses créations on peut relever l'utilisation des cocos de mer des Seychelles[14] (ou coco-fesses des Seychelles[11]) dont elle fait des «graines de vie»[15] et qu'elle entoure de feuilles d'or[16].
Le Feu, la Glace, la Vie, exposition du au à la galerie Reinold, Paris.
«GALOPEC»[17] - «les sept péchés capitaux»: Gourmandise Avarice Luxure Orgueil Paresse Envie Colère, exposition de Viébel et Toguo, exposition du au , Espace Culturel Marc Jacquet, à Barbizon[18].
Graines de vie, voyage à reculons, Strasbourg, 2011[19], exposition réalisée dans le cadre du festival «Cultures de paix» à l'Aubette 1928, .
Elle est avec Françoise Marquet[20] l'éditrice scientifique des Carnets de voyages 1948-1952 de Zao Wou-Ki, préfacés par Dominique de Villepin, Albin Michel, 2006 (ISBN978-2-22615-208-4).
En 2010, sous l'impulsion d'Andréa Ferréol, Marie-Laure Viébel expose ses sculptures à Aix-en-Provence pour l'exposition Flâneries d'Arts dans les jardins aixois[10].
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