Marie-Maximilienne de Silvestre, née le à Paris et morte le à Versailles, est une peintre française qui fut aussi la dame de compagnie de Marie-Josèphe de Saxe.
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Marie Catherine de Silvestre (en) ![]() |
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Marie-Maximilienne de Silvestre est la fille des peintres Louis[1] et Marie-Catherine Hérault qui se chargèrent de son éducation. Son père appartient à une famille dont les membres se transmirent le titre de maîtres à dessiner des enfants de France. Elle est la plus jeune des enfants et a une sœur, Marie Thérèse de Silvestre (1721-1757), et un frère, François Charles de Silvestre (1712-1780).
À 8 ans, la famille part habiter en Saxe car son père est nommé premier peintre du roi de Pologne[2], Auguste II. Jeune, elle copie déjà les œuvres de son père au pastel[3]. Elle devient alors professeure de dessin et lectrice de Marie-Josèphe de Saxe et sa confidente[2]. Lorsque cette dernière devient dauphine et se rend en France en 1747, Marie-Maximilienne de Silvestre est la seule de ses serviteurs autorisée à l'accompagner[2]'[3]. Elle reçoit des éloges de Maurice de Saxe pour ses conseils sages[3]. Elle sert d’intermédiaire entre la dauphine et la cour de Dresde[3]. Elle sera au service de la Dauphine pendant plus de vingt ans[2].
Elle présente également le travail de Pietro Rotari, un peintre italien, à la dauphine[3]. En 1762, elle accueille également Carlo Goldoni en obtenant sa nomination comme lecteur des filles du roi auxquelles il enseigne l'italien[2].