Marie Müller, née le à Vienne et morte en dans la même ville, est une peintre autrichienne[1].
Pour les articles homonymes, voir Müller.
Sa mère est Josefa Bichler (1809-1860) et son père Leopold Müller (1807-1862) qui est lithographe[2]. Marie Müller est la sœur de Bertha Müller [2] et de Leopold Carl Müller[3].
À la suite du décès de ses parents, le frère prend en charge ses cinq sœurs, et situation financière de la famille s'améliore vers 1870[2].
À l'automne 1872, Marie Müller fréquente l'école préparatoire de dessin de l'Université des arts appliqués de Vienne[2], dirigée par Michael Rieser. Un an plus tard, elle étudie avec Ferdinand Laufberger le dessin et la peinture jusqu'en 1880. Elle apprend aussi le portrait de son frère[4].
De 1880 à 1890, Marie Müller travaille avec sa sœur Bertha comme portraitiste dans l'atelier de son frère Leopold à l'Académie de Vienne[2]. Les sœurs sont également soutenues par August von Pettenkofen[2].
Pendant l'hiver 1883-1884, elle voyage avec son frère en Égypte et peint des portraits des locaux et des intérieurs de maisons. Ils seront vendus par Henry Wallis, marchand d'art pour son frère à Londres[2].
Elle remporte son premier grand succès en exposant sept portraits à l'exposition annuelle du Künstlerhaus de Vienne en 1886[2]. Deux tableaux sont achetés par la famille impériale[2]. Elle expose au Künstlerhaus jusqu'en 1901[4].
En 1890, elle obtient son propre atelier à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne, qu'elle conserve jusqu'en 1902[2]avec sa sœur Bertha[4].
La ville de Vienne la commissionne en 1891 pour un portrait de la femme de lettres Marie von Ebner-Eschenbach[2] avec laquelle elle deviendra amie[4].
Elle expose en 1892 pour la 9e édition de l'Exposition internationale d'art au Palais des glaces de Munich et à l'Exposition internationale d'aquarelle à Dresde[2] puis à l'exposition universelle de Chicago l'année suivante. Elle expose à Vienne et Berlin[5].
Son frère meurt en 1892 et l'héritage laissé donne une aisance financière à Marie Müller tandis que son activité artistique décline avec sa santé[2]. Elle perd une grosse partie de sa fortune en raison de l'inflation de 1922 à 1924[2].
Marie Müller est connue pour ses portraits et ses miniatures[6]. Son portrait Oriental en caftan blanc et turban jaune se trouve au musée du Belvédère à Vienne[7].
Sur les autres projets Wikimedia :