Massimo Taparelli d'Azeglio, de la famille des marquis d'Azeglio est né à Turin le et est mort à Milan le . Il est un des penseurs et acteurs du Risorgimento.
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Cesare Taparelli d'Azeglio (d) ![]() |
Fratrie |
Luigi Taparelli d'Azeglio Roberto Taparelli d'Azeglio (en) ![]() |
Conjoint |
Julia Manzoni (d) ![]() |
Distinctions |
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Fils d'un général nommé ambassadeur à Rome, le jeune d'Azeglio se passionne pour la peinture. Officier de cavalerie, il se fixe à Rome où il se fait remarquer comme paysagiste après avoir étudié cet art dans l'atelier de Martin Verstappen. En 1830, il épouse la fille du grand poète romantique Alessandro Manzoni, fondateur de la langue italienne moderne. D'Azeglio, écrit des romans historiques Ettore Fieramosca, o la disfida di Barletta (1833) et Niccolò de' Lapi, ovvero i Palleschi e i Piagnoni (1841) où il développe le sentiment national. En 1846, il publie Gli ultimi casi di Romagna où il défend l'idée que l'unification de l'Italie doit être faite par la Maison de Savoie.
De tendance monarchiste modérée, catholique fervent[réf. nécessaire], il ne prend part à aucun des complots ou soulèvements nombreux qui jalonnent l'histoire italienne dans la première moitié du XIXe siècle. En 1848, il s'engage dans l'armée piémontaise, devient colonel et est gravement blessé à la bataille de Vicence contre les Autrichiens. Le , le roi Victor-Emmanuel II, le nomme premier ministre et ministre des affaires étrangères. Durant son gouvernement, il supprime l'immunité dont bénéficiaient les ecclésiastiques ce qui lui attire l'hostilité de la papauté et des catholiques conservateurs. En , il fait entrer Cavour au gouvernement comme ministre de l'agriculture et du commerce. Le , d'Azeglio est remplacé par Cavour comme premier ministre.
Pendant la deuxième guerre d'Indépendance, il est nommé commissaire de Victor-Emmanuel II à Bologne, qui vient de chasser le représentant de son souverain le pape Pie IX, puis il devient ambassadeur à Londres, ensuite préfet de Milan. Il est nommé sénateur, général de brigade et aide de camp du roi.
En 1865, il succède à son frère Roberto à la direction de la galerie Sabauda de Turin.
En 1867, sa fille a publié son autobiographie Miei ricordi.
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