art.wikisort.org - Artiste

Search / Calendar

Masséot[2] Abaquesne, né vers 1500 à Cherbourg[1]et mort en 1564 à Sotteville-lès-Rouen, est un céramiste et faïencier français. Il a notamment travaillé au château d'Écouen et de la Bastie d'Urfé. On peut parfois le retrouver sous le nom de Maclou Abaquesne.

Masséot Abaquesne
Naissance
Vers 1500
Cherbourg[1], France
Décès
(64 ans environ)
Sotteville-lès-Rouen, France
Nationalité
Français
Activité
Céramiste
La construction de l'arche de Noé, musée national de la Renaissance d'Ecouen
La construction de l'arche de Noé, musée national de la Renaissance d'Ecouen
Le Déluge, embarquement sur l'Arche, de Masséot Abaquesne (1550), exposé au musée national de la Renaissance d'Écouen.
Le Déluge, embarquement sur l'Arche, de Masséot Abaquesne (1550), exposé au musée national de la Renaissance d'Écouen.

Biographie


On sait peu de choses des années de formation de Masséot Abaquesne. Son nom apparaît pour la première fois dans un acte notarié rouennais daté d'. Il y est cité comme « emballeur ». On sait qu'il prit part au développement de la manufacture de faïence de Rouen dont il devint directeur. Ses premières œuvres identifiées - pour le château d'Écouen - datent de 1542 et sont l'expression d'une technique déjà très maîtrisée et d'une connaissance approfondie du répertoire iconographique de la Renaissance italienne. Sa production de faïences proches des majoliques italiennes est l'une des premières apparues en France, 20 ans avant Bernard Palissy.

Son œuvre la plus connue est le pavement exécuté en 1542 pour le château du connétable de France, Anne de Montmorency, à Écouen[3]. Ce pavement d'Écouen est considéré comme un véritable tapis de faïence ; une partie de cette œuvre unique est toujours visible in situ, en très bon état. Le pavement de la chapelle du château de la Bastie d'Urfé est daté de 1557. Il fut réalisé pour Claude d'Urfé, ambassadeur à Rome puis gouverneur des enfants de Henri II. Ce pavement fut dispersé au XIXe siècle au sein de plusieurs collections privées et publiques. Le musée du Louvre expose la partie la plus belle, c'est-à-dire le pavement de la marche de l'autel[3].

On a trace en d'une commande de 4 152 pots à pharmacie pour un apothicaire rouennais, dont de nombreux éléments nous sont parvenus.

À la mort de son mari vers 1564, sa veuve, Marion Durant, honore une dernière commande connue par un document d'archives.

Il est probable que Masséot Abaquesne, maître de la manufacture de Rouen, n'ait jamais exercé de ses mains le métier de faïencier[4], mais qu'il ait coordonné une équipe de tourneurs, de mouleurs, de manœuvres et de peintres.


Œuvres



Hommages


Le nom de Masséot Abaquesne a été donné à :


Bibliographie



Voir aussi



Articles connexes



Liens externes



Notes et références


  1. Cherbourg-Octeville en 2000, puis commune déléguée dans Cherbourg-en-Cotentin depuis 2016.
  2. Masséot est un dérivé diminutif de Massé, l'une des formes dialectales normandes de Mathieu.
  3. Images du pouvoirs, pavements de faïence, catalogue d'exposition, RMN, 2000, p. 153-154
  4. Claude d'Urfé et La Bâtie, catalogue d'exposition, octobre 1990.



Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

2019-2025
WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии