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Mathilde Delaporte est une femme de lettres et artiste peintre française née le 14 mars 1866 à Lannilis (Finistère) et morte le 10 juillet 1941 à Quintin (Côtes-d'Armor)[1].

Biographie

Née Laporte, en 1866 à Lannilis, Mathilde Delaporte grandit à Brest où ses parents habitent rue Traverse. Elle épouse Joseph Delaporte et utilise ce nom pour ses écrits bien qu'elle rédige ses premiers poèmes sous le pseudonyme de Thilda[2].

Elle s'installe au début du XX^e siècle à Quintin. Elle cohabite avec la poétesse Marie Allo au 3 et 5 rue Notre Dame[3].

Elle est récompensée du prix Archon-Despérouses en 1914 pour En Demi-teintes (Paris, 1913) et du prix Artigue en 1933 pour son recueil La Glèbe humaine (Paris, 1928)[4].

Après la poésie, Mathilde Delaporte publie avec succès[2] son roman La petite fille de Lannilis en 1935 (réédité en 2003).

Mathilde Delaporte est la tante d'Edith Follet[5].

Elle est également la nièce du docteur Augustin Morvan qui a donné son nom à l'hôpital de Brest.

Bibliographie

• Les Ruisselets, Librairie des « Annales politiques et littéraires », Paris, 1909[6].
• En demi-teintes, Éditions Jouve, Paris, 1913.
• La Poésie de vivre. Des fleurs d'abord. L’Âme profonde. Ar-Vro (Le Pays). Les Roses sous la lune, Editions Jouve, Paris, 1920.
• La Glèbe humaine, Editions Saint-Amand - Albert Messein, Paris, 1928, prix Artigue de l’Académie française en 1933.
• Sonnets, Editions Saint-Amand - Albert Messein, Paris 1928.
• La Petite fille de Lannilis, Les Presses Bretonnes, Saint-Brieuc, 1935.

Notes et références

Liens externes

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