Heilmaier, qui descend d'une vieille famille de la bourgeoisie d'Isen, commence sa formation de sculpteur à l'atelier de Jakob Bradl à Munich et y reste jusqu'à ses vingt-et-un ans[1]. Il rencontre nombre d'artistes munichois de l'époque comme Franz Maier, Bernauer, Eberle, qui travaillent tous à l'embellissement des châteaux de Louis II de Bavière.
En 1891, il étudie à l'Académie des beaux-arts de Munich où il s'inspire de l'art naturaliste de. Il reçoit la grande médaille de l'académie en 1895.
Heilmaier se fait connaître du public avec Georg Pezold(de) et Heinrich Düll lorsqu'ils œuvrent pour le monument de la paix de Munich[2]. Ce monument est remarqué pour son grand style et lui apporte la notoriété. Heilmaier se distingue ensuite par des petites figures dans le genre gothique allemand et se spécialise dans l'art religieux[3]. En 1907, il est professeur à l'académie des arts décoratifs de Nuremberg. Il se fait un nom dans l'art de la médaille à partir de 1910.
Quelques œuvres
L'Ange de la paix (Munich).Sépulture Haselwanter.
Eiréné à Isen, hôtel de ville en 1893 et depuis octobre 2014 au musée(de) d'Erding
Monument de la paix à Munich (1896-1899), avec Heinrich Düll et Georg Pezold
Lamentation du Christ, sépulture de la famille Haselwanter, cimetière de l'Ouest(de) d'Innsbruck (vers 1900)[4]
Façade du Gymnasium Melanchthon-Gymnasium de Nuremberg (1911)
Autel de la Vierge de la cathédrale de Metz (1914)
Portail avec la statue de Guillaume III de Henneberg et de son épouse Marguerite au château de Mainberg(de) (1917)
Diane au repos parc du château de Weidenkam(de) près de Münsing, lac de Starnberg
Fontaine aux Ours château de Weidenkam
Références
(de) Die christliche Kunst. p. 2
(de) Philipp Halm: Max Heilmaier, in: Kunst und Handwerk, 60, 1909/10, p. 262.
(de) Georg Lill: Max Heilmaier. München (1922), p. 12.
(de) Heinrich Hammer, Die Paläste und Bürgerbauten Innsbrucks. Kunstgeschichtlicher Führer durch die Bauwerke und Denkmäler, Hölzel, Wien, 1923, 204 page lire en ligne
(de) Georg Lill: Max Heilmaier, ein deutscher Bildhauer. Parcus Verlag, München 1922
(de) Friedrich Haack: Neue Werke von Max Heilmaier. Kunst und Handwerk 1920
(de) Ludwig Heilmaier: Das altbayerische Geschlecht der Heilmaier. München, lose Folge 1920er Jahre
(de) A. Heilmeyer: Neue Arbeiten von Bildhauer Max Heilmaier. Beiträge zur Stilbildung der kirchlichen Plastik der Gegenwart. In: Die christliche Kunst. Monatsschrift für alle Gebiete der christlichen Kunst sowie für das gesamte Kunstleben. 14. Jg. (1917/1918), n° 1 du 1er octobre 1917, pp. 1-14.
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