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Le Maître de la Vraie Cronicque descoce désigne par convention un enlumineur actif entre les années 1460 et 1480 à Bruges. Il doit son nom à sa miniature dans un manuscrit consacré à l'histoire des relations entre la France et l'Angleterre et contenant une Chronique consacrée à l'histoire de l'Écosse. Il s'agit d'un très proche collaborateur de l'enlumineur Willem Vrelant et qui a perpétué l'activité de son atelier après sa mort.

Maître de la Vraie Cronicque descoce
Période d'activité
-
Nom de naissance
Marie Vrelant (?)
Activité
Enlumineur
Partenaire
Lieu de travail
Bruges

Éléments biographiques


Une conférence de diplomates, Vraie Cronicque descoce, Ms.9469, f.1r.
Une conférence de diplomates, Vraie Cronicque descoce, Ms.9469, f.1r.

Bernard Bousmanne, conservateur du département des manuscrits de la Bibliothèque royale de Belgique est le premier en 1997 à attribuer à cet artiste ce nom de convention d'après un manuscrit contenant le texte de la Justification de la France contre l'Angleterre et la Vraie Cronicque descoce (BRB, Ms.9469-9470). L'historienne de l'art américaine Jean Caswell, dans une étude consacrée à Willem Vrelant en 1993[1], y indiquait qu'il s'agissait de deux artistes distingués sous les noms de « Saint Andrew Master » et « Wildflower Master » avant qu'ils ne soient finalement réunis sous un seul nom. Cette attribution fait désormais consensus, même s'il est encore parfois appelé Maître des Textes polémiques[2].

Deux types de productions se distinguent chez cet artiste installé à Bruges. Il a tout d'abord travaillé étroitement avec Willem Vrelant au sein de son atelier, à tel point qu'il a contribué à certaines des miniatures du maître en participant à la réalisation des personnages secondaires par exemple. Il possède aussi une production autonome du maître avec des manuscrits réalisés seuls, dès les années 1460. Il collabore aussi à cette occasion notamment avec le copiste brugeois Johannes Aveloos. Il continue aussi à travailler après la mort de Vrelant, dans les années 1480[3]. Selon Anne Van Buren, il pourrait être identifié à la femme de Vrelant, Marie Vrelant, dont la présence dans la confrérie Saint-Jean-l'évangéliste de Bruges réunissant les métiers du livre, est attestée après la mort de son mari vers 1478-1481[2].


Style


Son style est très proche de celui de Willem Vrelant mais il s'en distingue par des personnages moins aboutis, plus raides, aux attitudes répétitives. Leur visages montrent fréquemment les mêmes traits tristes. Les carnations, les modelés et les drapés restent très sommaires, par rapport à son maître[3].


Œuvres attribuées



Collaborations avec Willem Vrelant



Manuscrits autonomes



Voir aussi



Bibliographie



Articles connexes



Liens externes


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Notes et références


  1. (en) Jean M. Caswell, « Two Manuscripts from the Chroniques II Workshop. Chroniques de Hainaut, Volume II and Morgan-Macon Golden Legend », Revue Belge d’Archéologie et d’Histoire de l’Art, 62, 1993, p.17-45
  2. Van Buren 1999
  3. Bousmanne et Delcourt 2011, p. 256-257



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