Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections «Bibliographie», «Sources» ou «Liens externes» ().
Vous pouvez améliorer la vérifiabilité en associant ces informations à des références à l'aide d'appels de notes.
Peu de documents subsistent sur la vie et l'œuvre de Michel Garnier, peintre répertorié entre 1781 et 1814. Grâce à son père, employé par le duc d'Orléans au château de Saint-Cloud en tant que frotteur, Garnier travailla pour cette maison royale à ses débuts. Sa première œuvre connue, datée de 1781, est d'ailleurs un portrait du duc d'Orléans. Probablement franc-maçon comme son protecteur ou comme le marquis de Saint-Marc, l'un de ses commanditaires, Garnier produisit, à partir de 1785, des scènes de genre. Il entra notamment dans l'atelier de Jean-Baptiste-Marie Pierre.
La Révolution ne toucha pas l'artiste qui put, notamment en 1791, exposer ses tableaux au Salon, comme bon nombre de peintres non académiciens.
le 5 mai 1798, son épouse Louise Gabrielle Milon décède à Paris.
Pamplemousses (vers 1803), localisation inconnue.
Garnier résida à l'Île-de-France (aujourd'hui île Maurice) entre 1801 et 1810 à la suite de sa participation au voyage vers les mers du Sud que conduisit Nicolas Baudin entre 1800 et 1803. Faisant partie des passagers du Naturaliste durant ce voyage d'exploration scientifique, il quitta l'expédition en 1801 à l'occasion de l'escale à l'Ile-de-France pour raisons de santé, ainsi plusieurs autres artistes et savants.
Pendant son séjour sur cette île, Garnier peignit de nombreuses natures mortes de fruits exotiques. Lors de son voyage de retour en France en 1810, son bateau ayant été pris par les Anglais, il ne put sauver de ses biens que ces peintures qu'il essaya plusieurs fois en vain de vendre à l'État avant sa mort.
Elles furent ensuite rachetées par le Muséum national d'histoire naturelle lors de ventes publiques en 1851 et 1876.
Le 14 novembre 1821, à Versailles, il épouse en secondes noces Marie-Louise Joséphine Petit. De cette union, sont nés deux enfants, Louise-Flore (1813-?) et Michel Eugène Garnier (1814-1854).[réf.souhaitée]
Œuvres
Œuvres dans des collections publiques
Philippe d'Orléans en grand-maître des Francs-Maçons, vers 1777, Chantilly, musée Condé[3].
Cocos nucifera, Paris, Muséum national d'histoire naturelle.
Myristica fragrans, Paris, Muséum national d'histoire naturelle.
Œuvres passées en vente publique
Le Départ de Monsieur de Saint-Marc pour la bataille de Fontenoy, huile sur toile, 59,5 × 73,5 cm, signée et datée en bas à gauche sur le coussin: «M.chel Garnier. 1788». Vente Paris, Christie's, , lot 55[réf.nécessaire].
Œuvres non localisées de Michel Garnier
Le Départ de Monsieur de Saint-Marc à la bataille de Fontenoy (1788).
Gérard Aymonin, «Les tableaux de végétaux tropicaux de Michel Garnier (1753-1819)», Cahiers de la Compagnie des Indes, consacré à Mahé de la Bourdonnais, La Compagnie des Indes dans l'Océan Indien, no4, 1999, pp.103-108.
Elvire de Maintenant, «Michel Garnier, peintre de genre sous la Révolution», L'Estampille-l'Objet d'Art, no370, , pp.76-82.
M. E. T. Hamy, «Les peintures de Michel Garnier au Muséum d'Histoire naturelle», Bulletin du Muséum d'histoire naturelle, vol.4, no8, , p.336-344 (lire en ligne, consulté le ).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии