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Michel Stiévenart, né le à Mons (Belgique) et mort dans cette même ville le , est un artiste sculpteur, dessinateur et numismate belge aux frontières de l'abstraction.

Michel Stiévenart
Autoportrait Michel Stiévenart 1990
Naissance

Mons
Décès
(à 81 ans)
Mons
Nationalité
belge
Activité
Artiste sculpteur, dessinateur et numismate
Formation
Sculpteur
Mouvement
aux frontières de l'abstraction

Il a sculpté la pierre blanche, la pierre noire, le petit granit de Soignies, le marbre, le bois, le cuivre battu, le bronze et réalisé de nombreux dessins, linos, eaux-fortes, fusains, aquarelles, crayons, pointes bic et médailles.


Biographie


Michel Stiévenart est issu d'une famille tournée vers l'art. Un de ses ancêtres Jean Stiévenart qui épouse en 1708 Marie Watteau à Mons exerce la profession d'imagier, peintre enlumineur d'images et sculpteur. Sa mère, quant-à-elle, qui a vécu son enfance à Ostende, a bien connu James Ensor[réf. nécessaire].

Son cousin, Pol Stievenart, est artiste et écrivain, quant à ses cousines Renée et Marie Stiévenart, toutes deux dessinatrices, elles entretenaient le souvenir de leur père Clément Stiévenart[1] artiste décorateur du théâtre de Mons.

Après ses humanités passées à l'Athénée royal de Mons, Michel Stiévenart suit les cours de Louis Buisseret à l'Académie royale des Beaux Art de Mons. Après avoir obtenu son diplôme, il part parfaire ses études à l'institut national supérieur d'Anvers où sous le conseil de Louis Buisseret (ancien professeur) il s'oriente vers la sculpture. Il intègre la classe du professeur Ernest Wijnants (nl), qui lui enseigne les techniques de la sculpture, d'abord sur bois (Ernest Wijnants étant un ancien ébéniste) puis sur pierre de France. Simple étudiant il se contente, à ses débuts, de matériaux glanés çà et là sur divers chantiers de démolition.

À ses débuts Michel Stiévenart s'essaie à l'illustration d'ouvrages de poésie lui permettant de diffuser ses réalisations. C'est ainsi que virent le jour des publications[pas clair] comme Petites choses, Caramel de mon cœur ou encore Hainaut, mon beau pays.

En 1935, il fait la rencontre de celle qui va devenir sa femme et sa première source d'inspiration, Gilberte Delhaye alors étudiante en pharmacie. C'est également, sous la pression de son futur beau-père et afin d'asseoir sa situation qu'il passe avec succès son examen de professeur de dessin. Ils se marient le à Maisières.

Michel Stiévenart est nommé en 1937, à 27 ans, professeur à l'école industrielle de Soignies. La même année nait son premier enfant Michèle (qui sera professeure de dessin) qui deveint rapidement, avec sa femme Gilberte, ses deux principaux sujets de création. La petite famille s'installe dans une maison à la rue Audiger à Soignies ayant appartenu au chapitre de Saint-Vincent. Installé ainsi à Soignies, il y fait la connaissance des employés des carrières mais à cette époque ce matériau lui est encore difficilement accessible.

En 1940, la guerre entraîne la réquisition par l'occupant de l'Athénée où il travaille. A la fin de la guerre, la famille s'installe chaussée de Mons à Soignies.

George-Marie Matthijs, dans son discours d'inauguration de la rétrospective d'avril 1980 (retranscrit dans le livre Michel Stiévenart[2]), fait remarquer que les dessins de l'artiste font référence au monde végétal, racines et lianes, feuilles montant vers la lumière, univers du jugendstil ou de l'art nouveau, des décorations Victor Horta, des affiches de Alfons Mucha ou des compositions de Gustav Klimt.

Le , il perd son épouse et vient alors une période plus sombre où ses réalisations se font plus dures par des traits plus cassés des dessins plus caricaturaux, des arbres sans feuilles où des corps féminins se dessinent. Le choc de cette perte irremplaçable altère ses envies au point que la taille de la pierre s'arrête presque totalement. Seules quelques pierres du Luberon sont taillées en sa maison de Valaurie dans la Drôme. Les médailles quant-à-elles subsistent et deviennent avec le dessin sa principale occupation.

Il déménage au 25 place du Parc à Mons en 1987 pour y finir ses jours.

C'est à l'occasion de la fête des Beatles day de 2007 que René Lemur a l'idée de baptiser les allées du parc du Waux-Hall de Mons. C'est ainsi qu'une allée reçoit le nom de allée Michel Stiévenart[3] ainsi qu'une autre au nom de son ami René Harvent.

A Valaurie, la rue de sa maison de vacances est rebaptisée officiellement rue du sculpteur Michel Stiévenart.


Œuvres



Œuvres dans des bâtiments ou jardins publics[4]



Sculptures sur façades privées



Médailles [8]



Gravures et dessins



Sculptures



Notes et références



Bibliographie



Liens externes





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