Mykhaylo Sydorenko dit Misha Sydorenko, (en ukrainien: Михайло Сидоренко) est un artiste peintre ukrainien et français né le à Lviv en Ukraine.
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Basé à Paris, il est sociétaire de la Fondation Taylor.
Biographie
Né le en Ukraine, Misha Sydorenko vit et travaille à Paris[1]. Il est diplômé de l'Académie nationale des Arts de Lviv en 1999[2].
Depuis 2006[3], il expose son travail lors d'expositions personnelles et collectives: à la galerie Schwab Beaubourg à Paris, à la banque Crédit mutuel, à l’Ambassade d'Ukraine en France, au Musée national de Lviv, à la Mairie du 6e arrondissement de Paris, dans des salons comme Art Capital (Comparaisons), Figuration Critique, le Salon d’automne. En 2016, la plus grande exposition personnelle du peintre a été organisée à la Galerie nationale d'art de Lviv[4].
En 2021, les éditions Lelivredart lui consacrent une monographie [5].
Misha Sydorenko est affilié à la Maison des artistes, ainsi que sociétaire de la Fondation Taylor à Paris.[6]
Son travail est représenté dans les collections publiques comme: la Galerie nationale d'art de Lviv, la Fondation Masse-Trévidy (France), le Musée ukrainien à New York (États-Unis), Université La Salle (Pennsylvanie) (États-Unis), le Musée national de Lviv (Ukraine) et dans plusieurs collections privées[7].
Œuvre
La peinture de Misha Sydorenko est figurative et se veut l'héritière de l'impressionnisme, et des derniers "-ismes" du XIXe siècle. Ses sujets de prédilection sont le paysage et le nu, traités de manière égale, et toujours à grand renfort d'empâtements, qui sont la marque de son style.
«Paysagiste lyrique, {il} peint l’innombrable étendue du corps féminin. Il ne fouille jamais sa psychologie improbable… Il peint l’enveloppante peau diffuse, les poses de hasard, la mouvante enveloppe corporelle.»[8]. L'atmosphère, l'humeur, l’émotion jouent un rôle important dans ses tableaux. Ses «peintures sont comme une poésie.»[9].
Sur le plan technique, Sydorenko utilise à la fois des pigments et de la poudre de marbre. Il ajoute notamment, dans sa térébenthine, des cristaux de dammar qui donnent une glaçure cristalline à la couche de peinture, due à la réfraction de la lumière. Sydorenko mélange ses pigments avec de l'huile déjà en cours de travail, et y incorpore de la poudre pour épaissir la texture de sa peinture. Celle-ci, très en matière, gagne en relief. Il travaille tour à tour au pinceau, à la spatule et use également de ses doigts. Il aime souligner les lignes principales des rythmes, des battements et des éclaboussures.[9] «Cependant, en dehors du sujet de la peinture, la recherche de la lumière au sens propre et figuré reste pour moi cruciale. [...] L'émotion, l'atmosphère de l'œuvre - c'est l'essentiel. L'art doit donner de l'espoir.» a-t-il dit dans une interview pour le journal ukrainien Le jour[10].
Réception critique en France
Dans le magazine d'art contemporain Univers des Arts, le critique d'art Thibaud Josset écrit: «Misha Sydorenko est un artiste à l’écriture intemporelle et universelle. Son approche de l’histoire des arts dans laquelle il inscrit sa création avec autant de passion que de justesse, le classe dans une catégorie d’artistes à part, qui portent au front la couronne des individus-rois de leur univers en même temps que la modeste marque des serviteurs dévoués de l’art. [...] Ainsi brille dans son sommeil le pouvoir des images et des mots; il élève, soigne et préserve le réel qui compte et qui souffre, lui que les réalités laides ne peuvent sous sa protection abaisser, blesser ni effacer éternellement. L’artiste avec son grand souffle est là pour le raviver.»[11]
Commentant l’une de ses expositions, le quotidien Ouest France observe: «L’artiste a la facture énergique, la pâte épaisse. Il travaille la texture, la matière, utilise des touches successives pour donner plus de relief à ses tableaux.»[12].
Docteur en histoire de l’art et critique d’art, Dora Rogan écrit à propos de l’œuvre d’artiste peintre:
«Transgressant ainsi tout obstacle entre son œuvre et le spectateur, il crée essentiellement une atmosphère, un champ pictural, point de rencontre idéal entre les données psychologiques et spirituelles du spectateur et son inspiration poétique.
Son inspiration est rehaussée par le choix et la brillance des couleurs et surtout par leur aspect translucide qui se réfère par-delà une mode ou un style à l’esprit.»[13].
Le critique d'art Christian Noorbergen[14]
écrit à propos de son style: «Parfois proche, dans ses sources profondes de Édouard Vuillard ou de Pierre Bonnard, voire des Fauves, il se sent proche d’un impressionniste incandescent ou d’un expressionnisme sensualisé. La peinture abstraite n’est pas très éloignée, quand la picturalité de sa toile se dissocie du sujet peint. La densité de matière, travaillée à cœur, peut rappeler Eugène Leroy, et ses profondeurs chargées.»[15].
Ses peintures récentes démontrent un intérêt croissant pour la lumière et l’atmosphère. Martine Boulart, présidente du Fonds culturel de l’Ermitage [16] revient sur les thématiques principales des tableaux et la technique de l’artiste dans l’ouvrage monographique[5] consacré au travail du peintre: «C’est un observateur de sa réalité interne, il dessine d’abord en cherchant la composition, pose une couche d’aquarelle translucide, puis par ajouts successifs de pigments et de cristaux de dammar, il avance vers l’inconnu de façon à la fois sensuelle et perfectionniste. Sa famille picturale est l’impressionnisme teinté de romantisme, il peint des paysages oniriques, des rêves de femmes, des lieux de mémoire de l’enfance, chargés d’émotions et d’affectivité…»
Fontaine Medicis II. Huile sur toile. 100 × 73 cm. Collection privée (2019).Nymphes de Vallons. Huile sur toile. 130 × 81 cm (2020).Allégorie de l'Automne. Huile sur toile. 130 × 81 cm (2021).
«Postclassical auto-reflections» The Day 31 mai 2017, Kyiv [25]
Catalogue «Misha Sydorenko. Peintures», Introduction: Roman Yaciv Ph.d., Bernard de Wolff, 2016, Kyiv
«Tête-à-tête avec Mykhailo Sydorenko», The Day, 17 février 2016, Kyiv [4]
«The prints of travels», The Day 7 juin 2016, Kyiv [26]
Catalogue «Misha Sydorenko, Peintures», Musée national de Lviv 2014 (ISBN978-6-17664-055-4)
«Seeing in its own nature», The Day, exposition collective au Musée national de Lviv[27]
Annexes
Bibliographie
Misha Sydorenko Peintures monographie, textes de Christian Noorbergen et Martine Boulart, Éditions Lelivredart, Paris, 2021 (ISBN978-2-35532-370-6)[5]
Idées, sens, interprétations des beaux-arts: pensée théorique ukrainienne du XXe siècle R.M. Yatsiv, Académie nationale des Arts de Lviv, Institut d'ethnologie de l'Académie nationale des sciences d'Ukraine, 2012, p.325. (ISBN978-9-66873-416-8) [37]
M. Sydorenko, N. Kruchkevych, Peintures, Malti-M, 2006 (ISBN978-9-66764-209-9) [38]
Illustrations
Irina Glotova, Travellog. Style Twin Peaks, livre, œuvre de Misha Sydorenko (Sur le pont, huile sur toile) en couverture, 2017 [39]
J.S. Dekkers, Tolerance and Immune Regulation in Rheumatoid Arthritis, livre, œuvre de Misha Sydorenko (Au miroir, huile sur toile) en couverture, 2019 [40]
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