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Mohammad Rawas ou Mohammad El Rawas, né le [1] à Beyrouth, Liban, est un peintre et graveur libanais. Il a étudié les beaux-arts à l’université libanaise, avant de déménager à Londres pour y étudier la gravure à la Slade School of Fine Art. Actuellement, il vit et travaille à Beyrouth où il enseigne à l'université libanaise et à l'université américaine de Beyrouth[2].

Mohammad Rawas
Naissance
(71 ans)
Beyrouth
Nationalité
Libanaise
Activités
Peintre, graveur
Formation
Slade School of Fine Art
Université libanaise

Biographie et œuvre


Mohammad Rawas commence sa carrière artistique avec le début de la guerre civile libanaise. Il quitte le Liban pour Damas, puis le Maroc avant de revenir au Liban. Il part ensuite poursuivre ses études à Londres[3]. À la fin des années 1970 et au début des années 1980, il produit des gravures liées à la guerre et à la violence en général. Ces œuvres sont présentées lors de plusieurs expositions, comme “The Road to Peace”, Saleh Barakat au Beirut Art Center[4].

De 1980 à 1990, Mohammad Rawas développe une pratique basée sur des constructions de balsa, d’aluminium et de cordes méticuleusement superposées sur des toiles[5]. Pour ces œuvres complexes, il utilise de nombreuses références à la culture populaire (manga, comics) de même que des œuvres des maîtres comme Las Meninas de Diego Velázquez[6].

En introduisant une troisième dimension à ses travaux, Rawas s’inspire des boites de l’artiste surréaliste américain Joseph Cornell dont les œuvres les plus caractéristiques sont des assemblages créés à partir d’objets trouvés et d'emprunts à des œuvres existantes[7].

En 2007, pour la Biennale d’Alexandrie, Rawas produit sa première installation, Sit Down, Please. Cette œuvre multimédia est inspiré par une citation d’un poète du VIIIe siècle Abu Nuwas liée à l’amour et au désir dans les sociétés arabes[8].


Ventes aux enchères


En , une toile de 1974, Souk El-Franj, Bab Idriss (Beirut Vegetable Market), estimée à 40 000 $ - 60 000 $ a été vendue 56 250 $[9].

L'œuvre mixed media One Flew Over The Cuckoo's Nest proposée en 25 000 $ - 30 000 $ a été vendue 42 500 $[10].

Plus tard, À la recherche du temps perdu a réalisé 25 000 $ avec une estimation de 25 000 $ - 35 000 $[11].


Prix



Publications



Expositions



Expositions personnelles



Expositions de groupe



Références


  1. BNF 15044242
  2. « MRAWAS (EL) MOHAMMAD EXHIBITS AT BEIRUT EXHIBITION CENTER », Beirut Exhibition Center (consulté le )
  3. « Q Calling the Shots Vol. 3 – The Digital Age. », Q Contemporary, (consulté le )
  4. « The Road to Peace », Beirut Art Center, (consulté le )
  5. Kaelen Wilson Goldie, « Art history, pop culture, political violence and religious texts – Lors de sa dernière exposition à Beyrouth il les ouvre au débat artistique et culturel. », The Daily Star, (lire en ligne, consulté le )
  6. Fares Sassine, « Faiseur de réalités », Assassines, (consulté le )
  7. Camille Ammoun, « Mohammad El Rawas: A Comfortable Discomfort », Stroobia, (consulté le )
  8. Kaelen Wilson Goldie, « Modern Art. From Abu Nuwas to iPad », The Daily Star, (lire en ligne, consulté le )
  9. « International Modern and Contemporary Art », Christies, (consulté le )
  10. « Modern and Contemporary Arab, Iranian and Turkish Art », Christies, (consulté le )
  11. « Modern and Contemporary Arab, Iranian and Turkish Art Part II », Christies, (consulté le )
  12. « Art From Lebanon », Beirut Exhibition Center (consulté le )

Liens externes






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