Nadia Ayari, née en 1981 à Tunis, est une peintre tuniso-américaine[1],[2],[3].
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Née en Tunisie d'une mère américaine et d'un père tunisien, Nadia Ayari déménage aux États-Unis en 2000 pour étudier la médecine à l'université de Boston avant d'obtenir un Master of Fine Arts de l'École de design de Rhode Island[1]. En 2007, elle s'installe à New York, où elle crée et travaille dans une galerie dans un premier temps, avant de se consacrer entièrement à son œuvre dans un studio du Lower East Side[4].
Nadia Ayari commence à interroger ses racines dans son œuvre à partir du moment où elle s'en est physiquement éloignée[5]. Elle décrit sa pratique artistique comme l'éveil progressif de sa conscience d'elle-même[3]. Ses peintures à l'huile très colorées mobilisent des symboles tels que la figue ou l’œil et sont construites à partir de scenarios imaginaires qui interrogent la géopolitique et la façon dont les conflits politiques affectent chacun en tant qu'individu[6].
Son œuvre a notamment été exposée dans les galeries Luce à Turin, Monya Rowe à New York[7], The Third Line à Dubaï[8],[9] ou encore la galerie Saatchi à Londres[3]. Elle a participé à la douzième Biennale internationale du Caire en 2010, à la troisième Biennale de Thessalonique en 2011 et au Art Dubai Project en 2014[6],[10]. Certaines de ses peintures font partie de la collection de la Barjeel Art Foundation (en) et ont été exposées à l'Institut du monde arabe en 2016[2],[11].