Nicolaï suit des études d’arts graphiques à l’Institut Saint-Luc de Tournai, puis commence à peindre en 1977, dans la mouvance de la Figuration narrative[1]. Il rencontre Georges Mathieu lors de sa première exposition en 1977 au Casino-Kursaal d’Ostende[2].
En 1999, il effectue un séjour de six mois à Rome dans le cadre de la Fondation Wicar[3]. Puis en 2004, il est invité à exposer ses œuvres dans le cadre de Lille 2004, Capitale Européenne de la Culture[4].
La peinture de Nicolas, formelle et esthétique, qui évoluera vers un réalisme Pop-art[5],[6], met en scène des thèmes récurrents: architectures, mobilier, animaux[7], végétaux dans une atmosphère étrange et atemporelle[8]. De cette façon, Nicolaï pose la question de l’enfermement de l’Homme dans sa solitude urbaine et contemporaine[9].
Ses œuvres sont présentes dans les collections du Fonds national d'art contemporain et du Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut[10].
Principales œuvres
Œuvres peintes
Un magot sur le muret (1980), Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut[11].
Riviera (1982), Fonds national d'art contemporain[12].
Un boudoir à Moulinsart (1984), Hommage à Tintin, Musée d'Art Moderne de Dunkerque[13].
Via del vantaggio (2000), mairie de Lille.
Notes et références
Xuriguera Gérard, Les Figurations de 1960 à nos jours, Paris, Mayer, , 320p.
La Voix du Nord, Nicolaï… peintre du bleu, C.M. , 5 janvier 1986
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