Noureddine Tabrha, (en arabe: نور الدين تبرحة), né le , à Tadjemout dans la Wilaya de Biskra au sud des Aurès en Algérie. Il est artiste-peintre sculpteur algérien et était président de l'Association des artistes de Biskra.
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Natif du sud des Aurès à Tadjmout, précisément à Felmèche [1]dans la Wilaya de Biskra[2]. Il était autodidacte dès son jeune âge[3]. Ensuite, Il a étudié à l'Institut Technologique d'Enseignement en dessin[1] et il est également professeur de dessin[4].
Parcours associatif
Noureddine Tabrha a occupé le post de président de l'Association des Artistes de Biskra[5].
En 2008, il signale son désarroi lors du déboulonnement des statues qui étaient ornées dans les rues de la ville de Biskra et qui se trouvaient également dans le Jardin London[4].
En 2016, Il participe à la réouverture de la Galerie London à Biskra [6].
Philosophie
En 1993, Noureddine Tabrha expose à la salle M'hamed Issiakhem, il s'engage pour travailler avec d'autres peintres afin d'aboutir à de meilleurs résultats dans le domaine artistique[3]. Selon lui, l'art n'est qu’un défi, une bataille avec de dures règles qu'il faut accepter, c'est également une souffrance et il considère que l'artiste comme ayant un rôle responsable dans sa société, comme acteur social, il est le miroir des coulisses du groupe humain [3]. Il s'exprime en dialoguant avec des personnages phénoménaux, cela peut être ses rencontres avec un cordonnier ou un flûtiste ou un aveugle, selon son état d’âme[3]. Sa langue est la peinture, ses mots sont ses couleurs et ses toiles seraient une étude sociologique[3]. Peidre est un don, selon lui, qui se nourrit de contact et également d'exercice. Il peint avec une spontanéité et sans aucune compléxité technique, il navigue entre l'impressionnisme et l'abstrait. Il ne considère pas l'art comme métier, mais cela n'empêche pas qu'une toile devient un éternel combat[3], il cherche à garder son cachet personnel dans une quête de l'utile et de l'agréable[3].
Œuvres artistiques
Sujets et Style
Nourdine Tabra marie l'art à la mythologie, c’est le cas dans son œuvre l'Ouchame (tatouage) et totem , il utilise plusieurs symboles dans ses techniques [2].
Exposition collectives et individuelles
Noureddine Tabrha débute en exposant soit en individuel ou en collectif en 1993 dans plusieurs villes en Algérie[2].
Noureddine Tabraha participe en mars de 2010 au Festival artistique de Fès au Maroc[8].
Il a exposé à la Maison de la Culture Abdelkader Alloula à Tlemcen en mai 2014[2].
En 2016, il expose à Biskra avec l'article Lazhar Rahal à la galerie Landon dont le titre est Washm (tatouage) et visages[9].
Notes et références
Rachid Hamatou, «L'art n'est pas une théorie mais une pratique», Liberté, (lire en ligne)
«Arts plastiques: l'œuvre de Noureddine Tabrha subjugue le public tlemcénien», Algérie Presse Service, (lire en ligne)
Abdecelem Ikhelef, «La toile, un combat eternel», Liberté (Algérie),.
Hafedh Moussaoui, «Espaces verts à Biskra: Fermeture du jardin Landon», El Watan, (lire en ligne).
Mansour Abrous, Dictionnaire des artistes algériens: 1900-2010, Paris, L’Harmattan, , 653p. (ISBN978-2-296-13944-2, lire en ligne), p.583
Rachid Juba, «Biskra: La galerie Landon rouvre ses portes», Reporters dz, (lire en ligne).
«L'Unac en force pour la célébration du 60eanniversaire du 8 mai 1945 », Sétif Info, (lire en ligne).
(ar) Dalila Hlien auteur1=, «الجزائر ضمن الطبعة الثامنة من 9 إلى 30 أفريل المقبل: نور الدين تبرحة وجهيدة هوادف في مهرجان فاس التشكيلي (Algérie dans le festival artistique à Fès du 9 au 30 avril Nourdine Tabrha et Jaouida Houadef au Festival artistique de Fès)», Algérie News, (lire en ligne)
Rachid Juba, «Exposition d’art plastique «Wachm et visages» à la galerie Landon de Biskra: Faire parler les couleurs et les textures», Reporters Algérie, (lire en ligne).
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Diwan Al Fan Dictionnaire des artistes algériens, Alger, ANEP-ENAG, , 357p. (ISBN978-9947-21-354-4 et 9947-21-354-4, lire en ligne)
Mansour Abrous, Dictionnaire des artistes algériens: 1900-2010, Paris, L’Harmattan, , 653p. (ISBN978-2-296-13944-2, lire en ligne), p.583
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