Née à Paris, elle déménage à Londres à ses 19 ans pour étudier à Central Saint Martins où elle obtient un diplôme en design graphique. En 2010, elle obtient un master en photographie au Royal College of Art[1].
Pratique artistique
Noémie Goudal utilise à la fois la photographie, la vidéo et les installations. Son écriture photographique poétique, oscillant entre réalité et fiction, consiste à intégrer des structures architecturales de différents types (dômes, escaliers et tours) au sein de paysages vierges. Les vastes étendues, espaces industriels, océans, déserts, propices à la rêverie, sont ses sujets de prédilection[2].
Travaillant sur les contrastes entre réel et invention, invitant l'étrange dans ses décors, elle renouvelle la notion de paysage. La présence de l'homme n'y est qu'une trace, laissant place à l'imaginaire et à l'interprétation. L’œuvre de Noémie Goudal saisit la fragilité de l'homme et de la nature et invite le spectateur à s'interroger sur le rapport qu'ils entretiennent l'un et l'autre[3].
Ses inspirations sont diverses. Elle se dit influencée par le travail de chorégraphes contemporains comme Sidi Larbi Cherkaoui et Pina Bausch mais aussi par des auteurs tels que Haruki Murakami et Yoko Ogawa[4].
«A l’église des Trinitaires d’Arles et au château d’Oiron, Noémie Goudal donne à voir la destruction de la nature», Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
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