Fils du député Léon Morillot, il devient officier de marine, est affecté en 1901 à la station du Pacifique sur la Durance et y devient l'ami de Victor Segalen et de Claude Farrère. Remarquant son habileté au dessin, Segalen et Farrère le poussent à se mettre à la peinture.
S'occupant bien peu de son métier, demandant congés sur congés, il finit par démissionner en 1906 et s’installe à Tahaa dans les îles Sous-le-Vent. Vivant dans la misère et se droguant, il n'arrête pas pour autant de peindre. L'héritage de la mort de son père lui permet alors d'acquérir une plantation à Tahaa.
Il vit ensuite à Raiatea où il partage sa vie entre chasse, peinture et vahine. En 1914, il se réengage pour participer à la défense de Tahiti contre les Allemands et y joue un rôle actif.
Il meurt à Raiatea des suites de l'abus d'opium.
Œuvres
Totalement autodidacte mais influencé par les couleurs de Gauguin, on lui doit de nombreux paysages exotiques stylisés et des vahinés sensuelles. En 1922 et 1928, deux expositions de ses œuvres à Paris[1] n'obtiennent pas le succès attendu malgré l'appui de ses amis Farrère et Pierre Benoît[2].
Deux de ses toiles sont conservées au musée du Luxembourg. D'autres sont au musée des Arts d'Afrique et d’Océanie. Une autre encore au musée d'Orsay[3].
J.P. Alaux, Quelques souvenirs sur Octave Morillot, Journal de la Société des océanistes no3, vol.3, 1947, p.121-122 (lire en ligne)
Patrick O'Reilly, Raoul Teissier, Tahitiens: répertoire biographique de la Polynésie française, 1975, p.400
F. Poncelet, O. Morillot, peintre de l'Océanie française, Bulletin de la Société des études océaniques no215, 1981, p.837-856
Jean-Jo Scemla, Les cahiers Morillot ou La vie très exotique du boucher Poncelet, 1999
Numa Broc, Dictionnaire des Explorateurs français du XIXe siècle, T.4, Océanie, CTHS, 2003, p.288
Norbert Murie, Octave Morillot, peintre de la Polynésie', ACR Édition, 2005
Notes et références
«Morillot», La semaine à Paris, no342, , p.51 (lire en ligne)
Qui préface le catalogue de l'exposition de 1928, cf. «Salons et expositions: Morillot, peintre tahitien», Le Petit Parisien, no18907, , p.5 (lire en ligne).
«Femmes de Tahiti», sur catalogue des œuvres du musée d'Orsay (consulté le )
«Cote 19800035/793/89669», base Léonore, ministère français de la Culture, dossier non encore disponible en ligne
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии