Il vit et travaille actuellement à Los Angeles[1]. Son travail mêle sculpture, architecture, habitat précaire et ruines[2] et renvoie à des concepts issus du land art et aux principes du minimalisme.
Biographie
Oscar Tuazon est né en 1975. Ses parents sont relieurs, et tiennent un atelier, Watermark. Oscar se familiarise avec ce métier[3]. Son frère cadet, Elias Hansen, devient également artiste, et se consacre à la sculpture.
Il entre à l'âge de 20 ans au Cooper Union for the Advancement of Science and Art. En 2002 et 2003, il y étudie l'architecture tout en participant parallèlement à l'Independante Study Program du Whitney Museum of American Art de 2001 à 2003.
Professionnellement, il rejoint le Studio Acconci de Vito Acconci[4].
Il s'installe à Paris en 2007, où il co-fonde castillo/corrales[4], un espace collaboratif et collectif composé d'artistes, commissaires d'exposition, écrivains et critiques, parmi lesquels certains ont collaboré au Metronome de Clémentine Deliss.
À partir de cette année, il participe régulièrement dans des expositions d'art contemporain, en commençant par le Palais de Tokyo lors de Where I lived and what I lived for[5].
Au niveau du travail collaboratif, il organise en marge d'un festival un workshop à l'école des Beaux-Arts de Bordeaux. En 2011, lors de la Biennale de Venise, il crée le pavillon alternatif "The Trees" dans le but d'accueillir le travail de d'autre artistes[2], notamment Asier Mendizabal, artiste basque.
La même année, le photographe et couturier français Hedi Slimane consacre une exposition de groupe aux artistes californiens, Fragments Americana, où Oscar Tuazon est invité.
Les installations d'Oscar Tuazon utilisent comme matériau le bois (poutres, troncs d'arbre), le béton, de l'acier[4]; il utilise également le verre.
Elles s'intègrent au lieu d'exposition. Ainsi, lors de l'exposition Kodiak à Seattle en 2008, un arbre traverse la pièce d'exposition.
Réception
Son travail est décrit comme des œuvres sont massives et imposantes, mais restant de l'art éphémère[4].
Un journaliste du Monde compare son travail à celui de Bruce Nauman[6].
Un article du New York Times qualifie son travail d'atmosphérique[7].
Ouvrages
Oscar Tuazon écrit également des essais. En 2007, il publie Un-house – The Architecture of Dwelling Portably, relatant ses expériences avec des nomades vivant dans les forêts d'Oregon[4].
Expositions
2007
Where I lived and what I lived for, Palais de Tokyo, Paris
I'd rather be gone, Standard, Oslo
Oscar Tuazon / Mike Freeman, castillo/corrales Gallery, Paris
Voluntary Non vulnerable (avec Eli Hansen), Bodgers and Kludgers, Vancouver
2008
Kodiak (with Eli Hansen), Seattle Art Museum, Seattle
Dirty Work, Jonathan Viner, Londres
This World’s Just Not Real To Me (avec Eli Hansen), Howard House, Seattle
2009
Bend It Till It Breaks, Centre international d'art et du paysage de Vassivière (France)
Against Nature, Künstlerhaus, Stuttgart, Germany- Ass To Mouth, Balice Hertling, Paris
Another Nameless Venture Gone Wrong, Haugar Vestfold Kunstmuseum, Tønsberg (Norvège)
2010
Sex Booze Weed Speed, (avec Gardar Eide Einarsson), Rat Hole Gallery, Tokyo
My Mistake, ICA, Institute of Contemporary Art, Londres
My Flesh to Your Bare Bones (avec Vito Acconci), Maccarone, New York
One of My Best Comes, Parc St Léger - Centre d'Art Contemporain, Pougues-les-Eaux (France)
2011
Die, The Power Station, Aldon Pinnell, Dallas
STEEL, PRESSURE-TREATED WOOD, OAK POST, OFFICE CHAIR, INDUCTION STOVETOP, ALUMINUM, Standard, Oslo
America is my Woman, Maccarone, New York
2012
Shaman/Showman (avec Karl Holmqvist), Galerie Chantal Crousel, Paris
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