Pascal Garray est un dessinateur et scénariste belge[1], né le à Liège et mort le dans la même ville[2],[3].
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Après des cours de bande dessinée à l'Institut Saint-Luc de Liège, Pascal Garray collabore avec Frank Pé sur sa série Broussaille, pour laquelle il dessine des voitures et des décors. Il rejoint ensuite le studio Peyo, où il apprend auprès du maître éponyme, pendant deux ans, à maîtriser le dessin et la mise en scène des lutins bleus[4].
En 1992, Peyo s'apprête à relancer sa série Benoît Brisefer, laissée en jachère depuis 1978, à la suite de sa nouvelle association avec les éditions Le Lombard. Si le maître disparait à la fin de cette année, son fils Thierry Culliford décide de poursuivre l'aventure et de livrer la commande de deux albums : le dessin est confié à Pascal Garray, alors âgé de 28 ans. Le huitième album, Hold-up sur pellicule, sort en , sur un scénario de Thierry Culliford faisant appel à un personnage « mythique » de l'univers, la terrible Madame Adolphine. Il enchaîne aussitôt avec un neuvième album, L'Île de la désunion, qui sort en .
Le succès de cette reprise prolonge l'existence de l'univers de Benoît Brisefer pendant encore quatre aventures, publiées à un rythme biannuel, directement en albums. Le treizième, John-John, sorti en 2004, sera cependant le dernier avant longtemps.
Il commence alors à collaborer à la série phare Les Schtroumpfs, remplaçant au débotté, en 2001, le repreneur officiel de la série, Alain Maury, qui quitte le studio après seulement cinq albums (et quatre de Johan et Pirlouit). Assisté de Ludo Borecki, Pascal Garray dessine le tome 21 : On ne schtroumpfe pas le progrès.
C'est en 2007 qu'il reprend véritablement la série, avec le tome 26, Les Schtroumpfs et le Livre qui dit tout, et ce jusqu'au tome 29, Les Schtroumpfs et l'Arbre d'or, paru en . Puis il dessine le tome 31 Les Schtroumpfs à Pilulit, sorti en . Ensuite, c'est Jeroen De Coninck qui, après avoir réalisé la partie graphique des tomes 24, 25 et 30, assure officiellement le dessin de la série.
Pascal Garray retourne vers Benoît Brisefer le temps d'un quatorzième album, sorti en , mais celui-ci ne suffit pas à relancer le personnage, déjà pénalisé par l'échec commercial cuisant d'une adaptation cinématographique sortie quelques mois plus tôt[5].