Paul Béliveau, né le à Québec, est peintre, dessinateur et graveur québécois.
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Naissance | Québec, Québec, Canada |
---|---|
Nationalité |
Canadienne ![]() |
Activité |
peintre, dessinateur, graveur |
Formation |
Université Laval, Québec. |
Distinctions |
Prix Distinction Videre 1998 |
Site web |
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En 1999, il devient membre de l'Académie royale des arts du Canada.
En 1972, Paul Béliveau obtient son diplôme d'études collégiales en arts plastiques et intègre aussitôt le programme d'arts visuels à l'Université Laval. Il intellectualise son approche et travaille sur l'analogie.
À partir 1977, il présente ses œuvres dans plusieurs expositions collectives et individuelles au Canada, aux États-Unis et en Europe, ainsi qu'à Hong Kong et à Taiwan[1].
Paul Béliveau s'installe[Quand ?] à Limoilou et devient membre de la Chambre Blanche, centre d'arts visuels à Québec.
En 1979, la Galerie l'Anse-Aux-Barques et la Galerie Sur La Côte accueillent sa série 23 états d'un sac et ses dessins les plus récents. Il rejoint cette même année l'Atelier de réalisations graphiques (ARG)[2] et travaille en lithographie.
C'est à la suite d'une bourse de la Fondation Elizabeth Greenshield obtenue en 1980, qu'il ira se perfectionner en lithographie auprès de Fernand Bergeron dans les ateliers GRAFF à Montréal. En 1981, il va à Paris à la fois pour rencontrer son mentor Gérard Titus-Carmel, et se documenter sur l'architecture.
En 1984, la Galerie Noctuelle de Montréal expose son travail alors qu'il réalise sa première œuvre d'intégration à l'architecture.[réf. nécessaire] L'année suivante, Paul Béliveau décide de retourner à la peinture narrative inspiré par le travail d'Eric Fischl.[réf. nécessaire]
Propulsé par son exposition dans la grande salle de la galerie Noctuelle en 1986, le peintre crée[3] une série Ronde de nuit mettant en scène le lévrier de Velikovic.
En 1988, il expose à la Galerie Grünwald de Toronto Suite Jéricho et Suite Agora-écho, deux séries qui témoignent d'un retour au dessin et à l'architecture. Après un voyage de six mois en France où il présente Les Ailleurs dans la Galerie de la délégation du Québec, il entame une série de cent tableaux intitulée Opus Incertum.[réf. nécessaire]
En 1991, Paul Béliveau s'adonne à l'élaboration de projets avec le sculpteur David Pelletier et l'artiste québécois Robert Lepage. Paul Béliveau parvient à créer son « culte à la culture »[3] en réalisant un « panthéon imaginaire »[4] : Les Apparences est un ensemble de 400 portraits de célébrités et d'inconnus peints sur des dalles de béton. Cette œuvre témoigne d'une nouvelle préoccupation qui se rapproche de plus en plus de celle d'un « archiviste de la mémoire collective »[5].
Les Humanités, référence au nom des cours dispensés jusque dans les années 1990 au Québec, dépeignent des tranches de livres disposées généralement les unes contre les autres. Ces étagères imaginaires offrent des jeux de narrations où la lecture esthétique aux tendances modernes tient un rôle primordial. Peu à peu, les Humanités font place aux Rencontres et par la suite « Vanitas » qui tendent à mettre l'emphase sur l'analogie littéraire[6]. Par ailleurs, le critique d'art Dany Quine souligne, lors d'une exposition en 2008, l'effort du peintre pour rapprocher une culture "populaire" d'une culture dite "élitaire"[6].