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Philippe Chéry est un peintre néo-classique, un illustrateur, un critique d'art et un militant révolutionnaire français, né à Paris le , et mort le dans l'ancien 8e arrondissement de Paris[1].

Philippe Chéry
La Mort d'Alcibiade (Salon de 1791),
musée des beaux-arts de La Rochelle.
Naissance
Décès
(à 79 ans)
Ancien 8e arrondissement de Paris
Période d'activité
-
Nationalité
Française
Activité
Peintre
Lieu de travail

Biographie


Élève de Joseph-Marie Vien et Jacques-Louis David, Philippe Chéry s'implique dans la Révolution française : il est blessé durant la prise de la Bastille. En 1791, il peint La Mort d'Alcibiade remarqué au Salon de cette année[2].

Durant la Révolution, tout comme David, il s'implique dans la politique. Il est membre du Comité de surveillance révolutionnaire du département de Paris, et du Comité de salut public en [3], chargé du contrôle des subsistances et des perquisitions rattaché à la police révolutionnaire[4]. Impliqué dans l'affaire Chaudot, du nom d'un notaire accusé d'intelligence avec l'Angleterre, il démissionna du comité le 8 germinal an II (), et fut accusé pour une affaire d'abus d'autorité[3]. Il fut sous le Directoire agent municipal et maire de Charonne[5]. Peu après le 18 brumaire, il quitte la France et y revient en 1802.

Après la Restauration, il enseigne le dessin et exécute quelques portraits de ses contemporains, il est actif jusqu'en 1835 où son nom est répertorié dans le livret du Salon.

Philippe Chéry a peint de nombreux sujets religieux dont un David et Saül (musée de Soissons), dessiné de nombreuses illustrations pour les tragédies de Racine, et peint un Portrait de femme en grand chapeau sur fond de parc (vers 1792, Dijon, musée Magnin). Sa Vierge à l'enfant avec Saint-Jean Baptiste, dite Vierge au linge, dessinée d'après Raphaël, a été gravée par François Robert Ingouf (Musée des beaux-arts d'Orléans).

Parmi ses élèves, on compte Augustine Cochet[6], Louise Darbois, née Borlie ou Berlié (épouse du sculpteur Pierre-Paul Darbois)[7], Étienne-Toussaint Huard[8],[9], Aristide Marquet[10] et Louis-Antoine Valette[11].


Notes et références


  1. Archives en ligne de Paris, État civil reconstitué, vue 47/51
  2. Champarnaud 1994, p. 516.
  3. Soboul et Monnier 1985, p. 144.
  4. Champarnaud 1994, p. 517.
  5. Champarnaud 1994, p. 521.
  6. Charles Gabet, « Cochet de Saint-Omer (Mlle Augustine) », dans Dictionnaire des artistes de l'École française au XIXe siècle, Paris, Madame Vergne, (lire en ligne), p. 152-153.
  7. Pierre Sanchez, Les salons de Dijon, 1771-1950 : catalogue des exposants et liste de leurs œuvres, Échelle de Jacob, (ISBN 2913224288 et 9782913224285), p. 141.
  8. Huard 1838, p. 46.
  9. Sur celui-ci, voir « HUARD Étienne, Toussaint », sur Dictionnaire des imprimeurs-lithographes du XIXe siècle, École nationale des chartes, 2014- (consulté le ).
  10. Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, « Marquet (Aristide) », dans Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours, t. 2, Paris, Librairie Renouard, (lire en ligne), p. 36.
  11. Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, « Valette (Louis-Antoine) », dans Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours, t. 2, Paris, Librairie Renouard, (lire en ligne), p. 612.

Annexes


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Bibliographie



Liens externes



На других языках


[en] Philippe Chéry

Philippe Chéry (1759–1838), a French historical and portrait painter, was a pupil of Vien. He was born in Paris, took an active part in the French Revolution, was wounded at the siege of the Bastille, and on the 18th Brumaire left France, to which he did not return until 1802. He painted The Annunciation in the church of Generville, St. Benedict receiving the Viaticum, and two other religious subjects, which are in the church of Boulogne-sur-Mer, St. Cecilia, in the Benedictine Convent in the same town, and several other scriptural and religious subjects. He also painted The Treaty of Amiens, for which he received the prize of 12,000 francs in the competition in the year XI (1803); The Death of the Father of Louis XVI., exhibited in 1817; Thrasybulus Re-establishing the Democratic Government at Athens, which passed into England, The Death of Alcibiades, The Birth of Venus, The Toilet of Venus, and portraits of many of the men of mark of the time. He died in Paris in 1838.
- [fr] Philippe Chéry



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