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Pierre Antoine Augustin Vafflard, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un peintre français d'histoire, de genre et de portraits.

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Pierre-Auguste Vafflard
Naissance

Paris
Décès
(à 59 ans)
Paris
Nationalité
Française
Activité
Peintre

Biographie


Né à Paris le , il est l'élève de Jean-Baptiste Regnault, il meurt le [1].

Il expose au Salon à partir de 1800 et y reçoit une médaille d'or en 1824. Sous la Monarchie de Juillet, il est chargé de travaux de restauration picturale dans les galeries du château de Versailles et dans la Galerie de Diane au palais des Tuileries. Il a également réalisé des décorations d'église.

Plusieurs de ses tableaux, esquisses et études sont proposées aux enchères à Paris les 5 et [2].

Les 27 et , une vente après décès fut organisée à Paris, par Maître Benou assisté de l'expert Defer[3].


Envois aux Salons



Œuvres


Pour les œuvres déposées par l’État et non localisées voir le site du Catalogue interministériel des Dépôts d’œuvres d'Art de l’État  :


Explication du sujet d'Eginard et Imma du salon de 1804


Éginard et Imma
Éginard et Imma

« Imma, l'une des filles de l'empereur Charlemagne, était éperdument éprise d'Eginard, secrétaire de son père; les convenances lui défendaient de recevoir ouvertement les hommages de son amant, qui simple gentilhomme allemand, ne pouvait, par sa naissance prétendre à la main de la princesse. L'amour l'emporta sur le devoir, et lui fit prendre la résolution de la voir secrètement. Une nuit d'hiver Eginard se rendit près de sa maîtresse. Pendant leur entretien il tomba de la neige. A peine le crépuscule se laissait apercevoir qu'Eginard voulut se retirer, mais il n'osa, craignant que sortant du pavillon qu'habitait Imma, les pas d'un homme, empreints sur la neige, ne fussent un indice certain de leur intelligence; il fit part de son inquiétude à la princesse, qui se détermina à le porter jusqu'au-delà de la neige qui environnait le palais; mais Charlemagne qui se levait fréquemment la nuit, était sorti pour contempler les astres, il entendit du bruit, et à la faveur de la lune reconnut sa fille qui portait Eginard. Quelques historiens disent que l'empereur assembla son conseil pour le consulter, et qu'il y fut décidé qu'Eginard méritait la mort. D'autres prétendent qu'on en référa à la prudence de Charlemagne. Ce prince, après avoir délibéré sur le sort des coupables, les fit venir, leur annonça qu'ils étaient découverts, et après de justes réprimandes d'un maître et d'un père, en leur donnant connaissance de l'avis du conseil, il ordonna la célébration du mariage d'Imma avec Eginard, qui devint archi-chancelier, l'un des plus grands seigneurs de la cour, et fut le plus célèbre historien de son siècle. »

 Livret du salon de 1804, au n° 78

Cette explication du sujet se trouve au n° 78 du livret car un autre artiste Marie-Nicolas Ponce-Camus, présentait le même sujet.


Young et sa fille


Young et sa fille, 1804.
Young et sa fille, 1804.

Au Salon de 1804 le livret donnait ce texte : « Young tenant sa fille morte sur ses bras s'écrit dans sa douleur amère : O zèle barbare et haï d'un dieu bienfaisant ; ces hommes impitoyables ont refus de répandre de la poussière sur une poussière. »

Huile sur toile 1,94 m par 2,42 m.

Donné au musée d'Angoulême par monsieur Ringuet en 1838.

La belle-fille du poète anglais Edward Young, Elizabeth Temple mourut lors d'un voyage en France. Comme la défunte était de religion protestante, on refusa l'enterrement dans le cimetière catholique et l'inhumation fut autorisée dans le cimetière de la colonie suisse. Vaflard modifie l'événement en transformant la morte en propre fille de Young.

Critique contemporaine de Séraphin en 1804, sur l'air d'Au clair de la lune, à propos du monochromisme du tableau :

« Au clair de la lune
Les objets sont bleus
Plaignons l'infortune
De ce malheureux
Las ! sa fille est morte
Ce n'est pas un jeu
Ouvrez-lui la porte
Pour l'amour de Dieu ».

Les tableaux chez Séraphin ou Les ombres chinoises du Salon ; par un amateur. A Paris, chez Bertrand-Pottier et Félix Bertrand, Imprimeurs-Libraires, rue Galande, n°56, à l'Abeille[7]


Sainte Marguerite chassée par son père


Critique de Jean Miel, Essai sur les beaux-arts et particulièrement sur le Salon de 1817, Paris, 1817-1818, page 254 :

« Les légendes sacrées ont fourni à M. Vafflard L'Expulsion de sainte Marguerite, sujet qui méritait d'être mieux traité (1)... (1) Ce tableau est destiné pour l'église Sainte-Marguerite. Marguerite avait été secrètement élevée par sa mère dans la religion chrétienne. Son père était prêtre d'Apollon; il s'aperçut que sa fille ne se rendait pas aux sacrifices. Instruit de la cause, il maudit sa fille, et après l'avoir fait dépouiller de ses riches vêtemens, il la chasse de sa maison. Ses compagnes et ses esclaves essaient de la retenir. Du fracas sans effet, une fausse chaleur, point d'ordonnance, ni de correction, ni de noblesse, ni de caractère. Est-ce du sacré? est-ce du profane? Est-ce une scène de douleur, ou bien une orgie ?  »


Sources



Notes


  1. Cf.Archives de Paris, Fichiers alphabétiques de l’état civil reconstitué (XVIe siècle-1859), registre des décès cote: V3E/D 1441, vue 19. Il faut savoir que les fiches de l'état-civil reconstitué qui sont en ligne, sont très succinctes par rapport aux actes déposés qui ont permis la reconstitution. Ces actes déposés sont consultables sur microfilm aux Archives de Paris.
  2. Catalogue des ouvrages de M. Vafflard, Paris, Imprimerie de Moreau, (lire en ligne).
  3. Une simple feuille imprimée fit office de catalogue, elle est citée par Frits Lugt sous le n° 14855 du Répertoire des Catalogues de Ventes Publiques. volume II, 1826-1860, La Haye, 1953.
  4. Sur ce thème Desfontaines-Lavallée écrivit en 1806 une pièce inspiré de cet événement: Le Rêve, ou la Colonne de Rosback.
  5. Jean-Baptiste Bourlier, évêque d'Évreux de 1802 à 1821.
  6. « Notice consultable », sur Alienor.org (consulté le )
  7. Lire ici sur Gallica

Voir aussi


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На других языках


[en] Pierre-Auguste Vafflard

Pierre Antoine Augustin Vafflard (19 December 1777 – 7 September 1837) was a French painter who specialized in history, genre scenes and portraits. His later paintings are in the Troubadour style.
- [fr] Pierre-Auguste Vafflard



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