Pierre Fréret, né le à Cherbourg[1], où il est mort le [2], est un sculpteur et peintre français.
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Artiste, qualifié de « mécaniste et artiste de Cherbourg » lors de la création de la Société nationale académique de Cherbourg dont il est l'un des cofondateurs en 1755, Pierre Fréret a notamment exécuté la statue de la Vierge de l'église de Maupertus-sur-Mer (1746), le tombeau de Thomas Hélye, à Biville (1778), la chaire en bois de l'église de la Trinité (1763) et la fontaine en pierre sculptée dite « des Caveliers », à Cherbourg.
Passionné de mécanique, il invente un « demi cercle nautique propre à observer la hauteur du soleil par-devant et par-derrière, en mer et à terre » en 1768. Il conçoit un anémomètre, un horizon artificiel et un podo-sillomètre (instrument mesurant la vitesse et la distance parcourue par un navire, grâce à son sillage).
Il est le père de cinq enfants : François-Armand (1758-1816), auteur du maître-autel à retable de la Trinité, Louis-Barthélémy (1755-1831), nommé « peintre des fleurs » par la Reine Marie-Antoinette en 1785, Pierre, peintre de marine, Hervé, sculpteur, mort jeune, et Célina, harpiste, morte à 88 ans[3].
Nicolas Colibert a laissé de grandes estampes commémorant l'abolition de l'esclavage et publiées après , d'après des compositions de Pierre Fréret[4].
La vocation artistique de la famille Fréret s'est poursuivie avec Louis-Victor, fils de François-Armand, maître sculpteur de la marine au port de Cherbourg, auteur de l’Éducation de la Vierge en bois de la basilique Sainte-Trinité, et deux des enfants de ce dernier : Armand-Auguste (1830-1919), peintre de marines, et Louis-Léon, chanteur d'opéra.