Pierre Lélu né le à Paris et mort le dans la même ville est un peintre français, dessinateur et graveur à l'eau-forte et en manière de lavis.
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Pierre Lélu naît le à Paris[1].
Ses parents, Claude Lélu et Marie-Geneviève Paris lui donnent une excellente éducation, souhaitant qu'il devienne médecin[2]. Mais Pierre Lélu manifeste dans son enfance un goût très prononcé pour les beaux-art, ses parents renoncent alors à ce projet[2]. Ses humanités achevées, ils le placent successivement dans l'école de François Boucher et dans celle de Gabriel-François Doyen[2].
Pierre Lélu grave des sujets de genre et des sujets religieux[1].
Il se rend pour la première fois en Italie vers 1761, faisant des copies d'œuvres de Raphaël, Le Dominiquin et d'autres artistes célèbres[3]. Durant cette période, il réalise également de nombreuses compositions de caprices de ruines animés[4]. À son retour à Paris, vers 1767, il entre au service du marquis Jean-Baptiste-Charles-François de Clermont d'Amboise (1728-1792) qu'il suivra dans diverses cours d'Europe en qualité de secrétaire d'ambassade[5]. Vers 1775, il se rend en Espagne et au Portugal, puis retourne en Italie[3]. En 1777, il est à Marseille, où il est nommé membre de l'académie[3]. Il rentre ensuite à Paris et loge au 17 rue Montmartre[4].
Pierre Lélu exécuta une Transfiguration pour la chapelle Saint-Joseph de l’église Saint-Sauveur à Caen autour de 1769-1770, œuvre présentée aux membres de l'Académie royale de peinture et de sculpture (localisation actuelle inconnue).
Le , l'artiste se marie avec Angélique Proust et reconnaît ses deux enfants : Jean-Baptiste-Pierre Lélu (né le à Paris) qui devint compositeur de musique, et Charles-Joseph Lélu (né en 1773) qui fuit peintre en bâtiment.
De 1743 à 1795, Pierre Lélu entre au service du comte de Saint-Morys (1743-1795), grand collectionneur d'art. Vers 1785, il entreprend de graver la plupart des dessins de la collection de Saint-Morys[5].
L'année de la Révolution française, Lélu entreprend son troisième et dernier séjour en Italie[6]. En 1789, il aurait reçu, selon Prosper de Baudicour, une commande du prince de Condé : une suite de tableaux pour décorer son palais. Lélu n'en aurait réalisé que les dessins portant sur la vie de ce prince[6].
Il expose plusieurs œuvres au Salon de 1793[1] (le Salon de l'An II). On cite de lui : Mort de Virginie et L'Ouragan[1]. Le , il est mentionné parmi les membres de la Société populaire et républicaine des arts[4].
Pierre Lélu meurt le dans sa ville natale[1] au 342, rue Saint Jacques[7].
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