Pierre Roche, pseudonyme de Pierre Henry Ferdinand Massignon, né à Paris le , où il est mort le , est un sculpteur, peintre, graveur, céramiste, décorateur et médailleur français.
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Il est le père de l'islamologue Louis Massignon (1883-1962).
Biographie
L'Effort (vers 1898), plomb et grès, jardin du Luxembourg.
Fils d'un pharmacien parisien, Pierre Roche prend ce pseudonyme en hommage à son grand-père maternel dont c'est le nom.
Après avoir commencé des études de médecine et de chimie, il entre en 1873 à l'Académie Julian à Paris pour étudier la peinture dans l'atelier d'Alfred Roll où il reste jusqu'en 1878. Il expose au Salon de 1884 à 1889.
En 1888, encouragé par Jules Dalou dont il fréquente l'atelier, Roche s'essaye à la sculpture en concourant pour un monument à Georges Danton. Il exécute des commandes publiques comme L'Effort[1] (vers 1898), aussi connu sous le titre Hercule détourne à travers les rochers le fleuve Alphée au jardin du Luxembourg à Paris, ou la Fontaine d'Avril (1906) au square Brignole-Galliera. Il exécute une remarquable affiche sur papier églomisé pour le Salon de La Plume[2] (mai-), et invente le procédé de la «gypsographie» sur papier Japon, gaufrage d'estampe obtenant des tons et des textures inédites[3].
Il est au long de sa carrière soucieux de ne pas se cantonner à un domaine de production, cherchant à rompre avec la hiérarchie académique établie entre arts majeurs et mineurs.[réf.nécessaire] Principalement connu comme sculpteur, il s’attache sans cesse à désenclaver cette forme de création en véritable parangon d’un art pour tous. Ardent défenseur de l’art social, à l’instar des créateurs de l’École de Nancy ou de ceux du «groupe des Six» tels qu’Alexandre Charpentier, Pierre Roche doit être considéré en artiste décorateur complet de la période fondatrice de l’Art nouveau.
En 1910, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[4].
Claire Pélissier, «Chef-d’œuvre de l’architecture funéraire. Le tombeau-lys de Pierre Roche à Nancy», Arts nouveaux, no22, , pp.6-11.
Claire Pélissier, «Les sculptures de Pierre Roche (1855-1922) conservées à Blois: un fonds méconnu», Cahiers du château et des musées de Blois, no37, –, pp.22-31.
Claire Pélissier, «L’estampe de sculpteur. Pierre Roche (1855-1922) et l’invention de la gypsographie», Nouvelles de l’Estampe, no214, octobre-, pp.16-28.
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