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Pierre Servais Nicolet (né à Paris en et mort après [1]) est un peintre français de la seconde moitié du XVIIIe siècle, actif à Paris où il fut membre de l'Académie de Saint-Luc.

Pierre Servais Nicolet
Biographie
Naissance

Paris
Décès
Après 1795
Nationalité
française
Activité
peintre
Autres informations
Genre artistique
Portrait
Nicolet : Le Sacrifice à Cérès. Morceau de réception à l'académie de Saint-Luc. 1764. Collection privée.
Nicolet : Le Sacrifice à Cérès. Morceau de réception à l'académie de Saint-Luc. 1764. Collection privée.

Biographie


Il y fut reçu en 1764 sur présentation de son Sacrifice à Cérès[2] et exposa régulièrement au Salon de cette Académie en 1764 et 1774, date à laquelle il est considéré comme adjoint à professeur.

En 1776, au moment de la suppression de l'Académie de Saint-Luc, Nicolet est cité dans l'Almanach des peintres comme résidant « à l'Arsenal, au Pavillon vis-à-vis le magasin à poudre » où il « fait des élèves »[3].

L'artiste vivait à Paris, à l'Arsenal, rue Saint-Pierre-aux-Choux. Il travailla à la résidence des évêques de Beauvais située dans la ville de Bresles et réalisa plusieurs commandes dont sa Sainte Marguerite que son commissionnaire, le duc de Penthièvre, offrit à l'église Saint-Jacques de Compiègne[4].

En 2007, un portrait de femme signé par Nicolet a réapparu sur le marché de l'art français[5].

Il fit un séjour à Naples[6].

Neil Jeffarès émet l'hypothèse que Nicolet pourrait être le graveur Bernard-Antoine Nicolet (1743–1806), élève de Charles-Nicolas Cochin.


Œuvres


.


Notes


  1. Relevé généalogique sur Geneanet
  2. Guiffrey, 1872, p. 131 : « n° 80 : Un Tableau représentant un Sacrifice à Cérès, donné à l'Académie par l'Auteur pour sa réception »
  3. Revue universelle des arts, t. 15, Paris, Bruxelles, 1862, p. 300
  4. Monique de Savignac, Peintures d'églises à Paris au XVIIIe siècle, Somogy, 2002, p. 235
  5. Huile sur toile 63 x 50,5 cm. Vente Paris, hôtel Drouot, Ferri svv , 12 décembre 2007, lot. 22
  6. Émile Beck, Le Chevalier Volaire : Un peintre français à Naples au XVIIIe siècle, Publications du Centre Jean Bérard, 22 avr. 2015, 247.p.
  7. Guiffrey, 1872, p. 131.
  8. Chanteuse à l'Opéra, la Duransy était maîtresse du duc de Grammont ainsi que l'atteste un rapport de police de 1764 : « La demoiselle Lavigne dite Duransy, connue pour avoir été entretenue par M. le duc de Grammont, dont elle a eu un enfant, qui lui a occasionné, à la suite de sa couche, un lait répandu qui l'avait fort changée et dont elle a été guérie, malgré toute la jalousie de la Faculté, par les remèdes du sieur Printems, médecin des urines, commence à reparaître dans le monde. M. le Comte de Rochefort est indécis entre elle et la demoiselle Testar ; mais comme la demoiselle Duransy a été abandonnée par M. le duc de Grammont, ce qui la réduit à vivre de ménage en vendant pièce à pièce pour se soulager, elle vient d'accepter, en attendant que M. de Rochefort se décide les offres de M. Boula de Charny, trésorier général des Écuries et Livrées de Sa Majesté, demeurant rue Saint-François, au Marais. Il lui donne vingt louis par mois et doit lui faire présent de plusieurs robes. » (Paris sous Louis XV : rapports des inspecteurs de police au roi, publiés et annotés par Camille Piton, Paris, Mercure de France, 2e série, 1908, p. 35.
  9. Guiffrey, 1872, p. 145
  10. Guiffrey, 1915, p. 97.

Bibliographie



Liens externes





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