Il est élève de son frère Johannes Stortenbeker, peintre décorateur connu; il reçoit également des conseils de Hendrik van de Sande Bakhuyzen et de Jan Bedys Tom[1].
Il étudie à l'Académie royale des beaux-arts de La Haye. Parmi ses élèves figurent Louis Apol, Willem Maris, Jan Vrolijk, Piet in't Hout, Eduard van der Meer et Cornelis Samuel Stortenbeker. Il est membre du Pulchri Studio[2],[3],[4],[5].
Une grande partie de l'œuvre de Pieter Stortenbeker est exposée dans les musées et est une possession royale. Le Rijksmuseum Amsterdam, le Musée d'Art de La Haye et Palais Het Loo, entre autres, exposent ses œuvres. De nombreux collectionneurs aux Pays-Bas et à l'étranger sont également propriétaires de ses œuvres. Il est l'un des meilleurs étudiants de l'Académie de La Haye. Il reçoit la médaille d'or d'honneur à la grande exposition de La Haye en 1861. En 1863, il est nommé Chevalier de l'Ordre de la Couronne de chêne à Bruxelles. Stortenbeker est un artiste très doué, qui après un début romantique rejoint l'école de La Haye et peut être considéré comme l'un des meilleurs de son temps. Un artiste avec un grand sens de la couleur et de la composition.
Pieter Stortenbeker meurt le dans sa ville natale[1]. Son atelier et tout son héritage artistique est vendu les 15 et [1].
Famille
La famille entière du peintre se compose d'artistes[1].
Il est le frère de Johannes Stortenbeker ( - ) et de Cornelis Samuel Stortenbeker (La Haye, - ). Cornelis peint des natures mortes et est l'élève de son frère Pieter et de Christoffel Bisschop (1828-1904). Il signé avec le C.S.S.[2].
Peintre animalier, il surpasse ses deux maîtres, H. van de Sande Bakhuijzen et J. B. Tom[6].
Il est un peintre de bétail éminent en son temps[7]. Sa connaissance de l'anatomie de ses modèles est inégalée, mais il n'a pas la qualité atmosphérique que nous devrions rechercher[7].
Notes et références
(nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé «Pieter Stortenbeker» (voir la liste des auteurs).
(en) Gerarda Hermina Marius, Dutch Art in the Nineteenth Century, J. B. Lippincott & Co., , 203p. (lire en ligne), p.145
(en) David Charles Preyer, The Art of the Netherland Galleries, L. C. Page, , 380p. (lire en ligne), p.169
Annexes
Bibliographie
Bénézit
Emmanuel Bénézit, «Stortenbeker (Pieter)», dans Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, t.3, Paris, Gründ, , 1160p. (lire en ligne), p.841
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, Paris,
Gram, J. Pieter Stortenbeker, in: C. Vosmaer, Onze Hedendaagsche Schilders, Amsterdam, p.3
Haaxman, P.A. Pieter Stortenbeker, in: M. Rooses, Het Schildersboek, deel 1, Amsterdam 1898, p.167-188; idem in: Elsevier's Geïllustreerd Maandschrift 4 (1894) dl. 7, p.461-479
Hoogenboom, A. De stand des kunstenaars. De positie van kunstschilders in Nederland in de eerste helft van de negentiende eeuw, Leiden 1993, p.210
(nl) Pieter A. Scheen, Lexicon Nederlandse Beeldende Kunstenaars 1750-1880, La Haye, herziene druk door Scheen jr., P., 1981, (ISBN9789075958041)
(de) Ulrich Thieme et Felix Becker, Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart unter Mitwirkung von 300 Fachgelehrten des In- und Auslandes; Photomech. Nachdruck. - Leipzig: Seemann, [s.a.]. - 37 dl., 1907-1950
Thoben, P. Koeien bij de vleet. Rundvee in de Nederlandse en Belgische schilderkunst van de negentiende en twintigste eeuw, Museum Kempenland, Eindhoven 2001, p.55
(nl) F.G. Waller, Biographisch woordenboek van noord Nederlandse graveurs,
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