Quentin Varin, né à Beauvais vers 1575, mort à Paris en 1626, est un peintre français.
Cet article est une ébauche concernant un peintre français.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?) selon les recommandations des projets correspondants.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section «Notes et références»
En pratique: Quelles sources sont attendues? Comment ajouter mes sources?
Pour les articles homonymes, voir Varin.
Quentin Varin
La Présentation de la Vierge au Temple, vers 1618 - 1620, grisaille, musée départemental de l'Oise, Beauvais.
Né à Beauvais, Quentin Varin se rend jeune à Avignon en 1597, et se forme auprès du peintre Pierre Duplan jusque vers 1600, où ses premières toiles révèlent une facture assez fruste. Après un probable séjour en Italie, il retourne en Picardie et s'installe à Amiens, où il se marie en 1607 et est reçu bourgeois de la ville en 1609. Il soutient les débuts de Nicolas Poussin lors d'un séjour aux Andelys où il rencontre le jeune peintre vers 1610-1612 pendant qu'il travaille aux peintures d'autel de l'église de la ville[1]. Il travaille à Amiens et à Paris, où il s'installe en 1616 et devient peintre du roi. En 1618, il reçoit la commande des Noces de Cana pour le retable du maître-autel de l'église Saint-Gervais. C'est à cette époque qu'il exécute ses plus belles peintures d'églises: il peint La Présentation au temple pour le maître-autel des Carmes déchaussés, une Guérison du Paralytique pour l'église Saint-Louis de Fontainebleau, et plusieurs fresques dans des chapelles de l'église Saint-Nicolas-des-Champs. Il travaille également pour le duc de Luynes, et réalise des décors pour l'hôtel de Chevreuse à Paris, et le château de Lésigny.
Quentin Varin s'inscrit dans la veine maniériste tardive qui anime la peinture parisienne au début du XVIIe siècle, ainsi que les débuts du classicisme, puisant son inspiration d'abord dans la peinture flamande, mais aussi chez les artistes de la seconde école de Fontainebleau, avant d'être influencé par des peintres d'Italie du Nord.
Œuvres sûres
Le Christ au mont des Oliviers
La Sainte Famille, vers 1597-1600, collection particulière
La Crucifixion avec saint François, vers 1597-1600, collection particulière
Le Tableau de Cébès, vers 1600, musée des beaux-arts de Rouen
La Crucifixion, Beauvais, musée départemental de l'Oise
Martyre de saint Clair, vers 1612, collégiale Notre-Dame des Andelys [2]
Martyre de saint Vincent, 1612, collégiale Notre-Dame des Andelys [3]
La Vierge aux anges ou Vierge de l'Assomption, 1612, collégiale Notre-Dame des Andelys [4]
La Présentation de la Vierge au Temple (grisaille), et au revers Deux rois mages, vers 1618 - 1620 Beauvais, musée départemental de l'Oise
Les Noces de Cana, 1618, musée des beaux-arts de Rennes
L'Ensevelissement du Christ, vers 1620, musée du Louvre, Paris
Thétis et Vulcain, vers 1620, Cormatin, château
La Chute des anges rebelles (peinture murale), 1623, Paris, Église Saint-Nicolas-des-Champs[5]
L'Annonce de la Nativité du Christ, vers 1623-1624, Paris, église Saint-Nicolas-des-Champs
La Guérison du paralytique, 1624, Fontainebleau, église Saint-Louis
Le Christ au jardin des Oliviers, Musée national des beaux-arts du Québec[6]
La Présentation au Temple, 1624, Paris, Église Saint-Joseph-des-Carmes
Le Christ en croix (esquisse), vers 1623-1626, collection particulière
Le Christ en croix, vers 1623-1626, Paris, église Saint-Gervais-Saint-Protais
La Descente de Croix, Châteaudun, église Saint-Valérien
Saint Charles Borromée distribuant les aumônes, 1626-1627, Paris, Église Saint-Étienne-du-Mont
Œuvres attribuées à Quentin Varin
La Crucifixion, Saint-Victor-d'Epine, église Saint-Victor
Le martyre de saint Laurent, Pont-à-Mousson, église Saint-Laurent
Œuvres autrefois attribuées à Quentin Varin
L'Assomption, Beauvais, musée départemental de l'Oise
La Flagellation du Christ ou La Flagellation d'un saint (grisaille), cathédrale Saint-Pierre de Beauvais [7]
La Vierge de pitié, Beauvais, cathédrale Saint-Pierre
La Flagellation, église Saint-Jacques de Compiègne (copie d'après Gerard Seghers)
Œuvres perdues ou détruites
Les Disciples d'Emmaüs, autrefois dans l'église d'Ailly-sur-Somme, détruit en 1940.
Le Christ en Croix, 1614, autrefois dans l'église Saint-Gilles d'Abbeville, détruit en 1940.
La Vierge à l'enfant, autrefois dans la cathédrale de Beauvais, détruit en 1940.
Les anges recueillant le sang du Christ, autrefois dans la cathédrale de Beauvais, détruit en 1940.
Trois fresques pour la "muraille du cloître des Jacobins" de Beauvais: Saint Paul prêchant aux athéniens, Le Christ conduit devant Pilate, et Le Couronnement d'épines.
L'extase de saint Charles Borromée, 1616, autrefois dans l'église Saint-Jacques de la Boucherie à Paris.
Plusieurs puys d'Amiens, détruit après 1770.
Trois tableaux autrefois aux Ursulines d'Amiens: Crucifix, Les Trois Marie, La Madeleine.
Notes et références
Zolotov, Jurij. Kuznecova, Irina Aleksandrovna. Poussin, Nicolas., Nicolas Poussin, le maître des couleurs: collections des musées russes: peintures et dessins, Ed. de l'Olympe, (ISBN2-7434-0184-2 et 978-2-7434-0184-9, OCLC718342957, lire en ligne)
Guillaume Kazerouni (dir.), Quentin Varin. Les Noces de Cana, catalogue de l'exposition dossier du musée des Beaux-Arts de Rennes, - , Rennes, musée des Beaux-Arts, 2017.
Yvonne Pruvost, Quentin Varin et son temps, mémoire de recherche approfondie, École du Louvre, sous la direction de Gaston Brière, Bernard Dorival, Jean Vergnet Ruiz, 1947.
Yvonne Pruvost, « Un tableau de Quentin Varin: La Présentation au Temple », dans Revue des Arts, 1959, 1, p.47.
Yvonne Pruvost, « Un tableau de Quentin Varin au musée des Beaux-Arts de Rouen », dans Musées de France, avril 1949, n°III, p.68-70.
Raymond Lebègue, « Le peintre Quentin Varin et le tableau de Cébès », dans Revue des Arts, 1952, 3, p.167-171.
Gaston Varenne. - Essai sur la vie et l'oeuvre du peintre Quentin Varin. - Beauvais: Imprimerie Départementale de l'Oise, 1905. [SHAS]
Jules-Romain Boulenger. - Varin & sa fille, peintres picards. - in: Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie, tome XXVIII (Troisième série - Tome VIII), 1885. - pp. 103-141 [SHAS]
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии