Élève de Jules Coutan à l'École des beaux-arts de Paris, Raymond Delamarre fait partie de la génération d'artistes mobilisés par la Première Guerre mondiale: blessé en et prisonnier en Bavière, il revient à Paris en 1919 et obtient la même année le premier grand prix de Rome en sculpture[4] pour son haut-relief, La Gloire ramène le Héros au foyer familial[5].
Il participe aux expositions internationales de 1925, 1931 et 1937, ainsi qu'à la décoration du paquebot Normandie avec un bas-relief, Les Arts et Monuments régionaux (1935).
Avec l'architecte Michel Roux-Spitz, on lui doit le Monument à la Défense du Canal de Suez à Port-Saïd (Égypte), de nombreux monuments aux morts et des décorations publiques comme les bas-reliefs de la façade de la chapelle de l'hôtel-Dieu de Nantes, un grand relief en façade de l'hôtel des Postes à Louviers (Eure) ou bien des statues pour le parvis du palais de Chaillot à Paris ou pour l'église Notre-Dame-des-Missions d'Épinay-sur-Seine.
Le musée des Années Trente de Boulogne-Billancourt, ainsi que le musée d'Elbeuf, conservent plusieurs de ses œuvres.
Une exposition lui est consacrée en 2007 par la fondation Taylor, à Paris, dont il fut le président.
Vie privée
Il était l'époux de Mariel Jean-Brunhes (1905-2001), géographe et ethnologue, fille du géographe Jean Brunhes.
Il repose au cimetière ancien de Boulogne-Billancourt.
Liste des œuvres
La gloire ramène le héros au foyer, 1919, plâtre, Paris, école nationale supérieure des Beaux-Arts
Suzanne, 1919-1921, marbre, Paris, musée d'art moderne de la ville de Paris
Monument aux morts de Pontault-Combault, 1920-1922, pierre, Pontault-Combault
Projet de tombeau pour le jeune Jacques *** à Béthune, 1920, localisation actuelle inconnue
Monument aux morts du Séminaire français de Rome, 1921-1922, marbre, Rome, Séminaire pontifical français
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, tome 3, 1976, p. 451.
Jacqueline Lalande-Biscontin, Raymond Delamarre: à Andernos-les-Bains, Milan, Electa, 2003.
Claire Maingon, «Raymond Delamarre (1890-1986). Les effets de la Grande Guerre sur la carrière d’un jeune sculpteur», Revue Émulations, vol 1, n° 2, ([PDF] «en ligne»(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire?)).
Béatrice Haurie, Les monuments publics de Raymond Delamarre, thèse de doctorat d'Histoire de l'art contemporain, Université Toulouse II, 2012 (en ligne).
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