René Marcel Gruslin est élève d'André Devambez à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris[1].
Installé au 3, rue Vercingétorix dans le 14earrondissement de Paris[2], il est cité comme ayant également fréquenté l'Académie Julian[3], puis comme ayant œuvré à des peintures murales pour des églises[4].
Expositions
Salon des artistes français et Salon des indépendants, Paris, à partir de 1931[1].
Salon des Tuileries, musée d'Art moderne de la ville de Paris, juin-[2].
Vente publique
Vente de l'atelier René Marcel Guslin, Paris, hôtel Drouot, [5].
Réception critique
«L'œuvre évoque irrésistiblement Raoul Dufy […] Il appartient à cette École de Paris si vivante entre les deux guerres. Paysages, natures mortes, quelques portraits, Gruslin s'intéresse à tous les sujets. À la fin de sa vie, il évoluera vers l'abstraction.» - Françoise de Perthuis[5]
«Gruslin passe d'abord par une assez brève période figurative classique. Il trouve son style personnel qui se rattache au mouvement de l'École de Paris, plus particulièrement au graphisme de l'entourage de Raoul Dufy. Sa préférence va à la nature morte, mais Gruslin traite aussi les scènes de genre, les personnages et le paysage. Vers la fin de sa vie, Gruslin adapte ses sujets à l'abstraction. Malgré cette synthétisation, ses peintures présentent une parenté avec sa première période.» - Jean-Pierre Camard[6]
Références
Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.6, p.503.
Musée d'Art moderne de la ville de Paris, Salon des Tuileries - XXIeexposition, catalogue, no249 (Le taureau) et 250 (Le repos), p.19.
Paul André (dir.), L'art sacré au XXesiècle en France, L'Albéron - Société Présence du Livre, 1993, p.293.
Françoise de Perthuis, « Un atelier, celui de R.M.Gruslin », La Gazette de l'Hôtel Drouot, no2, .
Pierre Cornette de Saint-Cyr et Jean-Pierre Camard, Catalogue de la vente de l'atelier René Marcel Gruslin, hôtel Drouot, .
Annexes
Bibliographie
Pierre Cornette de Saint-Cyr, commissaire-priseur, et Jean-Pierre Camard, expert, Catalogue de la ventre de l'atelier René Marcel Gruslin, Paris, hôtel Drouot, .
Sous la direction de Paul André, L'art sacré au XXesiècle en France, L'Albéron - Société Présence du Livre, 1993.
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.
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