Elle naît le 3 décembre 1922 dans une famille dont le père, Henri Aspe, dirige une agence immobilière. Sa mère, née Viviane Thévard, élève ses deux enfants. Renée a un frère aîné prénommé Pierre. Renée est une enfant vive et curieuse de tout.
D'un naturel fougueux et anticonformiste, elle boude souvent l'école et entre à quatorze ans à l'école des Beaux-Arts de Toulouse, où elle étudie pendant trois ans[2].
L'œuvre
Portrait d'enfant par Renée Aspe (collection particulière)
Renée Aspe a eu une œuvre éclectique, très appréciée de son vivant. Beaucoup des thèmes de son inspiration ont été fournis par de nombreux voyages en France et à l'étranger, au Maroc, au Mexique, en Allemagne, en Espagne, au Portugal et aux États-Unis, où elle obtient le Grand Prix de New-York[3].
Elle participe aux Salons des Artistes Méridionaux et expose régulièrement dans les galeries toulousaines, depuis 1945 jusqu'à sa disparition en 1969: à la Galerie du Taur en 1960, 1963 et 1968, et à la Galerie Chappe en 1961 et 1967.
Le musée des Augustins de Toulouse organise une exposition sur Renée Aspe en 1970, ainsi qu'une rétrospective en 1971. Il y a une dizaine d'années[Quand?], l'artiste a fait l'objet d'une rétrospective d'envergure par la ville de Toulouse. L'Espace Croix-Baragnon à Toulouse lui a également consacré une exposition fin 1999, à l'occasion du trentième anniversaire de sa disparition.
Elle a peint des visages d'enfants, des scènes de rue, des paysages, des natures mortes ou encore des marines, et a décrit particulièrement ses deux villes d'attache: Toulouse surtout avant 1960, et Sète. Renée Aspe a livré une vision personnelle des choses et des gens, au travers d'un style qui la caractérise aisément, associé à des couleurs franches, avec des traits affirmés et des contours nets.
La majorité de son œuvre est détenue par des particuliers. Ses toiles, gouaches et dessins sont visibles dans quelques rares musées.
Collections
Plusieurs œuvres de Renée Aspe ont été présentées dans des collections publiques ou privées[3],[4]
Une rue de Toulouse porte son nom dans le quartier Saint-Georges, alors en pleine transformation l'année de sa mort. Son buste en bronze y a été placé[5],[6].
Pujo-Monfran Monique (préf.Jean Dieuzaide lieu=), Renée Aspe, les couleurs de la vie, MPM, , 204p. (ISBN2951184832). in-4° oblong (30 x 28,5 cm), nombreuses reproductions en couleurs, dessins, notes biographiques.
Yves Bro, renée aspe 1922-1969, Toulouse, photochrom, , 96p.. Photographies de l'artiste, nombreuses reproductions en couleurs ou en noir et blanc, dessins
Denis Milhau, Hommage à Renée Aspe: Exposition 20 janvier - 11 mars 1971, Toulouse, , 52p.. Catalogue d'exposition, liste des œuvres de l'exposition
Mathieu Arnal, Ces Toulousains qui ont fait l'Histoire, Le Papillon Rouge, , 263p. (ISBN9782490379118), «Renée Aspe la peintre buissonnière», p.21-24
Marie-Jo Bonnet, Les femmes artistes dans les avant-gardes, Paris, Odile Jacob, , 272p. (ISBN9782738117328, lire en ligne)
Pierre Mathieu, «Renée Aspe aspirait à la liberté», La Dépêche, 23juin2019 (ISSN1155-6188, lire en ligne, consulté le ).
Paul Mesplé, «Le souvenir de Renée Aspe», L'Auta, no405, (L'Auta (toulousainsdetoulouse.fr), consulté le ). pages 130 et 131
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