Rhode Bath-Schéba Makoumbou, née le à Brazzaville en République du Congo, est une artiste-peintre congolaise.
Naissance | |
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Autres noms |
Rhode Makoumbou |
Nationalité | |
Activité |
Peintre, Sculpteuse, Archiviste de la mémoire sociale et culturelle du Congo |
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Depuis sa tendre enfance, Rhode Makoumbou a été initiée à la peinture par son père, le peintre David Makoumbou, décédé le à Brazzaville[1]. Elle s’est engagée réellement dans l’art à partir de 1989.
Dans sa peinture, l'artiste met principalement en valeur toutes les activités sociales de la femme africaine. À partir de l’art statuaire traditionnel, la variété de ses toiles s’illustre dans un style nettement africain, bien qu'également influencé par les courants de l’art réaliste, expressionniste et cubiste[2].
Depuis 2002, elle a créé de nombreuses sculptures en matière composée (sciure et colle à bois sur une structure métallique) représentant les métiers des villages qui tendent à disparaître. Certaines font plus de trois mètres de haut[3].
Elle a déjà participé à de nombreuses expositions au Congo Brazzaville, Gabon, France, Belgique, Niger, Cameroun, États-Unis, Côte d'Ivoire, Tanzanie, Allemagne, Sénégal, Maroc, Espagne, Suède, Luxembourg, Pays-Bas, Suisse, Canada et Qatar.
En 2011, elle participe aux galas Bakento à Paris. En novembre 2012, elle est lauréate du trophée Edmonia lors du premier gala « Reines et héroïnes d’Afrique » organisé à Bruxelles[3].
En , le Grand Prix des Arts et des Lettres du Président de la République du Congo lui a été attribué[1].
En juillet 2013, Rhode Makoumbou est élevée dans l’ordre du Dévouement congolais au grade d’officier par le Président de la République Denis Sassou-Nguesso[4].