Son père, Pierre van Audenaerde est maître de langues et doyen du corps des instituteurs de Gand[2]. Robert est destiné à suivre la même voie, mais il choisit la peinture. Ses premiers maîtres sont François van Cuyck van Mierliop et Jean van Cléef. À 19 ans il se rend à Tournai afin d’apprendre le français et de poursuivre sa formation artistique.
En 1685, il voyage en Italie et s’établit à Rome. Il entre dans l’atelier de Carlo Maratta[3] où il apprend la gravure. Le cardinal Giovanni Francesco Barbarigo, évêque de Vérone, devient son mécène et lui confie les gravures allégoriques d’un ouvrage consacré à ses ancêtres, Numismata vivorum illustrium. Ses premiers imprimeurs et marchands romains sont François Collignon puis Arnold van Westerhout.
En 1723, Van Audenaerde quitte Rome et retourne à Gand. Il répond à de nombreuses commandes, peint et grave jusqu’à sa mort en 1743.
Œuvres
Nombre de gravures réalisées à Rome le sont d'après des œuvres du peintre Carlo Maratta inspirées par des scènes bibliques: Sacrifice d’Abraham, Agar et Ismaël dans le désert, Eliezer et Rebecca, David portant la tête de Goliath, Triomphe de David, David et Bethsabée...
Il grave aussi à partir d'autres peintres: D. Zampiri (Judith montrant la tête d' Holopherne; David dansant devant l’Arche; Esther devant Assuérus), Raphaël (Héliodore chassé du Temple), Carracci (Nativité de la Vierge, Annonciation).
David portant la tête de Goliath d'après Carlo Maratta
Bergers adorant le Christ enfant
Naissance de la vierge Marie
Portrait du cardinal Giuseppe Sacripante
Crucifixion
L'ouvrage dont le cardinal Barbarigo a passé commande contient de très nombreuses gravures[4],[5]:
Références
On trouve également les noms Robert van Auden-Aert, Robert van Ouden-Aerd, ainsi que la forme italianisée Roberto Audenard.
E. Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, t.1, Paris, Ernest Gründ, , 1200p., p.264
Edmond De Busscher, «Audenaerde (Robert van)», dans Biographie nationale, Bruxelles, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, (lire en ligne), vol. 1, p. 535-543.
Marco Callegari, «Les Numismata virorum illustrium ex Barbadica gente (Padoue, 1732)», dans Les médailles de Louis XIV et leur livre, Rouen, Presses universitaires de Rouen et du Havre, (lire en ligne), p.403-419.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии