Ronan Barrot entre en 1991 à l'École nationale supérieure des beaux-arts à Paris. Parmi ses professeurs Jean-François Debord[2], Ouanès Amor, Vincent Bioulès et Jean-Michel Alberola. En 1995, grâce à une bourse Erasmus, il séjourne quatre mois à l'atelier Baselitz à l'université des arts de Berlin et, en 1997, avec une bourse Colin-Lefrancq, il effectue un séjour à Tokyo et à Kyoto. Le critique d'Art Olivier Céna le remarque lors de l'exposition des diplômés des beaux-arts en 1998[3].
En 1999, Barrot présente sa première exposition personnelle dans un espace privé, à l'île d'Arun, en Bretagne, puis en 2001, la galerie Trafic[4], alors située à Ivry-sur-Seine, organise sa première exposition: « Cataractes ». Il expose au musée Marc-Chagall (Nice) en 2006[5].
Collaboration avec la galerie Claude Bernard
Ronan Barrot est représenté par la galerie Claude Bernard depuis 2007 qui lui consacre de nombreuses expositions personnelles et collectives. Son travail est défendu par les critiques Richard Leydier[6], Michel C. Thomas[7], Eric Darragon[8] ou Philippe Dagen[9] qui écrit:
«On songe à des soirs de bataille, des nuits de captivité. À travers les tempêtes de peinture qu'il déchaîne, Barrot rejoint Géricault, Delacroix, Courbet. Attention au mot: “rejoint” signifie qu'il se retrouve à leurs côtés, mais sans les avoir imités à aucun moment.»
Enfin, le philosophe Paul Audi a présenté deux de ses expositions au musée d'art et d'histoire Louis-Senelcq, à l'Isle-Adam (Val d'Oise) et au Musée Gustave Courbet, à Ornans[10](Doubs). .
En 2006, son œuvre est reconnue avec la participation à la FIAC au Grand Palais avec la galerie Claude Bernard, Paris, à La Force de l'art, Grand Palais, Paris et au musée Picasso de Vallauris dans une exposition intitulée «Barrot Pencreac'h Picasso».
Réception critique
Au sujet des peintures de Ronan Barrot, Éric Vuillard écrit dans un article publié dans le catalogue de l'exposition Pendant la répétition (galerie Claude Bernard, 2014):
«"Je voudrais une peinture qui parle mais qui soit dense comme une pierre", m'a dit un jour Barrot. Cette tension est celle du sens et de la plénitude concrète, celle de la matière et du discours. Dans les paysages de Ronan Barrot, l'arbre est bu par la colline, par le ciel, par l'ombre et la lumière, le houppier est pris dans le noir du crêt. Voici l'échange jamais résolu entre la signification et les formes. D'où que l'on éprouve des sentiments si divers devant le doux visage dans la pénombre, mais aussi devant ces longs paysages donc chaque volet est indépendant et qui forment toutefois ensemble une sorte de chemin de fuite vers la droite, depuis les vestiges illisibles qui trônent à l'amorce gauche du tableau jusqu'au bord désertique et inhumain.»
Pour Valerie Duponchelle du Figaro en 2014, Ronan Barrot est un «personnage original et détonnant dans le monde de l'art contemporain», mais aussi le peintre de la gentry parisienne[2].
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