Rosalie Delafontaine, dite aussi Rosalie de Lafontaine, est une peintre française née à Paris le , et morte à Saint-Germain-en-Laye le , active à Paris de 1806 à 1819.
Dans les années 1800, elle étudie la peinture à Paris auprès de Jean-Baptiste Regnault[2], alors à la tête de l'un des ateliers les plus réputés de la capitale.
De 1806 à 1819, elle expose au Salon de Paris des scènes de genre, de nombreux portraits ainsi qu'une peinture mythologique[3] (L’Amour n’ayant pu blesser Pandrose, Salon de 1808).
Elle habite à cette époque la rue du Faubourg-Montmartre, soit au no75 (1806-1810, 1819)[4],[5],[6],[7], soit au no77 (1812-1817)[8],[9],[10].
Elle signait ses toiles Mlle R. Delafontaine[11],[12], mais certaines ne portent aucune signature[13].
Portrait d’enfant tenant un panier de fleurs, Salon de 1819Portrait d'une jeune fille, 1819
Portrait de femme avec son enfant, Salon de 1806 (no133)[4]
L’Amour n’ayant pu blesser Pandrose, Salon de 1808 (no153)[15]
Description du livret: «Il vient se plaindre à Vénus qui le console en lui conseillant de cacher ses ailes pour réussir. Dans le lointain, Pandrose montre à ses compagnes une flèche de l’Amour qu’elle vient de briser.»
Portrait de Mlle Adrienne B***, jouant avec un polichinelle, Salon de 1808 (no154)[5]; probablement le tableau anonyme passée en vente à Versailles, Hôtel des Chevau-légers, , no38[16];
Portrait en pied d’un enfant donnant à manger à son chat, Salon de 1810 (no211)[6]
Une veuve près du tombeau de son époux, Salon de 1814 (no265)[9]
Description du livret: «Elle éprouve cette douleur profonde d’une peine sans espoir. Sa jeune fille, à ses pieds, partage toute la douleur dont elle la voit accablée.»
Un portrait, Salon de 1814 (no266)
Portrait en pied de Mme de L***, avec sa fille, Salon de 1817 (no216)[10];
Une jeune fille tressant une couronne de bluets, Salon de 1817 (no217)[10];
Un enfant jouant avec un oiseau, Salon de 1817 (no218)[10];
Portrait d’enfant tenant un panier de fleurs, 1819, huile sur toile, 65 × 55 cm, Salon de 1819 (no292)[7]; proposé en vente à Paris (Péron-Champin) le 14 avril 2000[18], puis par Tajan le 19 décembre 2001[11].
Portrait en pied de Mme L*** et de sa fille, Salon de 1819 (no293)[7]
Un portrait, Salon de 1819 (supplément peinture, no1612)[19];
Portrait d'une jeune fille, 1819, huile sur toile, 46 × 39 cm, vendu 1,895 € à Paris en 2013[12];
Portrait de Napoléone Elisa Bonaparte tenant un panier de fleurs, huile sur toile, sans date, passé en vente en France chez Martin-Chausselat en 2003[20],[21];
Bibliographie
Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, «Delafontaine (Mlle Rosalie)», dans Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours, t.1, Paris, Librairie Renouard, (lire en ligne), p.383-384.
Charles Gabet, «Lafontaine (Mlle Rosalie de)», dans Dictionnaire des artistes de l'École française au XIXesiècle, Paris, Madame Vergne, (lire en ligne), p.389.
(en) Margaret A. Oppenheimer, Women Artists in Paris: 1791-1814 (thèse de doctorat en histoire de l'art), New York, New York University, Institute of Fine Arts, (présentation en ligne), p.161-162.
Archives départementales des Yvelines Acte de décès no113 dressé le 30/04/1821, vue 33 / 77 (l'année de naissance indiquée est erronée, voir l'acte de naissance ci-dessus référencé.
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