Suzanne Guité naît en 1926[1] à New Richmond mais sa famille déménage en 1936 à Percé.
Elle étudie la sculpture à l'Institute of Design de Chicago avec László Moholy-Nagy[2] et Alexander Archipenko[3]. Elle étudie également avec Constantin Brâncuși en 1945. Guité poursuit ses études à l'Accademia di Belle Arti di Firenze et à l'Instituto Politécnico Nacional de Mexico. Elle étudie également l'archéologie et l'histoire de l'art de la Crète et Rhodes.
Centre d'art de Percé
En 1951, alors qu'elle étudie à Florence, elle fait la rencontre du peintre peintre Alberto Tommi. Ils se marient et rentrent à Percé.
En 1956, le couple fonde le Centre d'art de Percé[4]. Guité est invitée à la Biennale de Venise de 1958. En 1975, elle est élue à l'Académie royale des arts du Canada[5].
Mieux connue comme sculptrice, de 1956 à 1960, elle peint des peintures murales; elle crée également des peintures, dont des aquarelles et des tapisseries. Elle réalise entre autres une murale en terre cuite de 20 pieds sur 18 dans le hall du Palais de Justice de New Carlisle[6].
Guité crée une grande sculpture appelée la Maternité aux jumeaux pour l'Expo 67.
Le , elle est assassinée par son second mari dans sa résidence de San Agustín Etla, tout près de Oaxaca au Mexique[7],[8].
La vie de Guité a été décrite dans "S. Guité La force tranquille", un épisode de la série documentaire Histoires oubliées[9].
Espace culturel Suzanne Guité, Percé
L'Espace culturel Suzanne-Guité à Percé[10] ainsi que la Place Suzanne-Guité à New Richmond ont été nommés en son honneur[11].
Œuvre
Dans son travail, elle explore des thèmes universels relatifs à l'humanité en interaction avec l'univers et est influencée par les arts des civilisations anciennes, en particulier les arts précolombiens.
Son travail apparait dans les expositions organisées au Musée d'art contemporain de Montréal, au Musée du Québec - aujourd’hui le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) - et au Musée Rodin à Paris. Les œuvres de Suzanne Guité se retrouvent dans des collections privées, des entreprises et des collections publiques, y compris le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) où est exposé Le Chercheur d’espace (1948), le Musée du Bas-Saint-Laurent, le Musée de la Gaspésie, le Musée d'art contemporain de Montréal, le Musée des beaux-arts de Nouvelle-Écosse[12], le Musée royal de l'Ontario et le Musée d'art de Joliette. Le Musée de la Gaspésie organise en 1992 une rétrospective de son œuvre[1].
Quelques œuvres
Sculptures
Le Chercheur d'espace, 1948, pierre, 43,2 x 21,5 x 26,4 cm (tête); 62,5 x 23,5 x 35,5 cm (avec socle), Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[13].
Rites du printemps, 1964, bois, 51 x 37,6 x 44,2 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[14].
Personnage, 1965?, bois, 117,8 x 32 x 28,5 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[15].
Peinture
Sans titre, entre 1950 et 1980, huile sur papier, entre 1950 et 1980, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[16].
Suzanne Guité. Sculptures et tapisseries, Musée du Québec, 1er septembre au .
Musée de la Gaspésie, Rétrospective, 1992.
Bibliographie
Suzanne Guité, Rolland Boulanger, La Sculpture de Suzanne Guité, Aquila, 1973, 79 p.[18].
Pauline Julien, Il fut un temps où l'on se voyait beaucoup: Suivi de Lettres africaines et de Tombeau de Suzanne Guité, Lanctôt édition, 1998, 166 p.[19].
Références
Musée national des beaux-arts du Québec, Esther Trépanier et Musée national des beaux-arts du Québec, Femmes artistes du XXe siècle au Québec: oeuvres du MNBAQ, Musée national des beaux-arts du Québec, (ISBN978-2-551-19857-3, OCLC1108675238, lire en ligne)
Joyce Millar, «Vitalité et pluralisme — La sculpture des années cinquante au Québec: Le travail de Anne Kahane et Suzanne Guité», Espace Sculpture, no22, , p.23–26 (ISSN0821-9222 et 1923-2551, lire en ligne, consulté le )
Musée national des beaux-arts du Québec, Art moderne du Québec: guide de collection, Québec, MNBAQ (ISBN978-2-551-26326-4 et 2-551-26326-3, OCLC1088606677, lire en ligne), p.138-139
Paul Gladu, «Un centre d'art en Gaspésie! Deux artistes réalisent leur désir à Percé», Le Petit Journal, , p.56
Jules Heller et Heller, Nancy G, North American Women Artists of the Twentieth Century: A Biographical Dictionary, , 732p. (ISBN978-1-135-63882-5 et 1-135-63882-9, lire en ligne), p.231
Gagnon, C.-L., «Une terre cuite murale de Suzanne Guité.», Vie des arts, (ISSN0042-5435, lire en ligne)
(en) Robert Ayre, «First Exhibition in Canada is staged by Suzanne Guité», Montreal Star,
Suzanne Guité et Rolland Boulanger, La Sculpture de Suzanne Guité, Aquila, , 79p. (ISBN978-0-88510-009-5)
Pauline Julien, Il fut un temps où l'on se voyait beaucoup: Suivi de Lettres africaines et de Tombeau de Suzanne Guité, Québec, Lanctôt, , 166p. (ISBN978-2-89485-054-1)
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé «Suzanne Guité» (voir la liste des auteurs).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии