Sylvia Daoust, née à Montréal le et morte le à l'âge de 102 ans, est une sculptrice québécoise[2].
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Sylvia Daoust
Biographie
Naissance
Montréal
Décès
(à 102 ans) Montréal
Sépulture
Cimetière Notre-Dame-des-Neiges
Nationalité
Canadienne
Formation
École des beaux-arts de Montréal
Activités
Sculptrice, enseignante, peintre
Autres informations
A travaillé pour
École des beaux-arts de Québec
Membre de
Académie royale des arts du Canada
Distinctions
Liste détaillée
Membre de l'Académie royale des arts du Canada Prix Louis-Philippe-Hébert () Membre de l'Ordre du Canada () Chevalière de l'Ordre national du Québec ()
Sylvia Daoust naît en 1902 au sein d'une famille modeste. Dès 1915, elle étudie le dessin au Conseil des arts et manufactures avec Joseph Franchère, Joseph Saint-Charles et John Y. Johnstone. Elle poursuit des études à l'École du Plateau, avec Jean-Baptiste Lagacé[3]. Elle s’inscrit en 1923 à l'École des beaux-arts de Montréal et obtient son diplôme en 1929[4]. Cette année-là, elle participe à un concours interprovincial organisé par Lord Willingdon et partage le premier prix avec Elizabeth Wyn Wood. Cette même année, le gouvernement du Québec lui accorde une bourse d'étude pour l'Europe. Elle y fait la rencontre du sculpteur Henri Charlier, dont elle subit l’influence et avec qui elle collaborera. De retour au Québec, elle se consacre à l’enseignement, d’abord à l'École des beaux-arts de Québec de 1930 à 1943[5], puis à l'enseignement de la sculpture sur bois et sur pierre à l'École des beaux-arts de Montréal de 1943 à 1968 (p.222)[6],[7].
Au cours des années 1930, elle se lie avec Dom Bellot, un moine bénédictin et un architecte. Sylvia Daoust réalise quelques sculptures pour l'abbaye de Saint-Benoît-du-Lac et l'oratoire Saint-Joseph de Montréal.
Parmi les autres œuvres que Sylvia Daoust a laissées, mentionnons la statue du frère Marie-Victorin au Jardin botanique de Montréal, le bronze d'Édouard Montpetit[8] situé sur le campus de l'université de Montréal et une statue de Nicolas Viel située sur la façade du parlement de Québec[9].
Sa sépulture est au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, à Montréal[10].
Le fonds d'archives de Sylvia Daoust est conservé au Musée national des beaux-arts du Québec[11].
Honneurs
1929: Concours interprovincial Lord Willingdon, prix de sculpture
1955: Boursière de la Société royale du Canada
1961: Prix d'excellence de l'IRAC remis par l'Institut royal d'architecture du Canada
1975: Prix Louis-Philippe-Hébert de la Société Saint-Jean-Baptiste
Esther Trépanier, Femmes artistes du XXe siècle au Québec: œuvres du Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, Musée national des beaux-arts du Québec, , 287p. (ISBN978-2-551-19857-3 et 2551198577, OCLC657061520, lire en ligne)
Jacques Keable, Sylvia Daoust, 1902-2004: la première sculpteure du Québec, Fides, , 248p. (ISBN978-2-7621-3108-6, 2762131081 et 9782762133141, OCLC768769775, lire en ligne)
Répertoire des personnages inhumés au cimetière ayant marqué l'histoire de notre société, Montréal, Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, 44p.
Jacques Keable, Sylvia Daoust, 1902-2004: la première sculpteure du Québec, Fides, , 248p. (ISBN978-2-7621-3108-6, 2762131081 et 9782762133141, OCLC768769775, lire en ligne)
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