Sylvie Auvray, née le à Paris, est une plasticienne française.
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Sylvie Auvray
Naissance
Paris, France
Nationalité
Française
Activité
Arts plastiques
Formation
École des beaux-arts de Montpellier, City and Guilds of London Art School(en)
Sylvie Auvray étudie à l’École des beaux-arts de Montpellier en 1993-1994, puis à la City and Guilds of London Art School(en) en 1995-1996[1]. Elle travaille un temps dans le milieu de la mode (avec Sonia Rykiel et Martine Sitbon) avant d'être reconnue par la galerie Jean Brolly avec laquelle elle entame son cycle d'expositions personnelles[2].
Ses œuvres font l’objet de plusieurs expositions dans des institutions publiques comme le Centre Pompidou à Paris (présentation du tableau Scarlett's balloons en [3]), Le Consortium de Dijon (exposition personnelle, été 2010[4]), le Musée d'art moderne et contemporain de Genève (exposition personnelle, été 2012[5]) et le Musée d'art moderne Grand-Duc Jean du Luxembourg[6].
Auvray travaille avec divers techniques et matériaux, que cela soit la peinture, la sculpture, souvent en utilisant la céramique[7], le bronze, ainsi que le moulage de béton. Ces matières sont souvent mêlées à des objets trouvés et parfois des textiles, donnant lieu à des personnages anthropomorphes[8], ainsi qu’à des masques, comme ceux mis en scène et photographiés par Juergen Teller pour le magazine 032c(en)[9] et que Valérie Duponchelle et Margaux d'Adhémar situent entre James Ensor et Tim Burton[10]. Céline Poulin et Franck Balland confirment: «Puisant ses références dans les cultures populaires autant que dans les mythologies, son travail explore les notions d'étrangeté à travers l'expérimentation constante des matières et des formes, ainsi que par son intérêt répété pour les masques qui hantent sa production»[11].
Lauréate du programme de « résidence Étant Donnés » co-organisé par l'Institut français, l'Ambassade de France aux États-Unis et la fondation French American Cultural Exchange, Sylvie Auvray effectue une résidence d’artiste à la Chinati Foundation de Marfa (Texas) en 2016[12], suivie d'une collaboration avec le département de céramique de l'Université d'État de Californie à Long Beach pour le projet personnel qu'elle intitule Wonderwoman/Superman[13]. Elle effectue ensuite, en 2017, une résidence à la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique, à Carouge[14].
Hôtel Marron de Meillonnas, Bourg-en-Bresse, 2013.
Galerie Chantal Crousel, La Douane, Paris, avril-[38].
Rings, Galerie Francesca Pia, Paris, 2015.
Sylvie Auvray - Breaking up, Southh Willard, Los Angeles, septembre-[39].
L’important c’est de bien placer la bougie, Galerie Laurent Godin, Paris, mai-[40],[41],[42].
Sylvie Auvray - Kat Attack, South Willard, Los Angeles, - [43].
Sylvie Auvray - Broom (balais), Galerie Martina Simeti, Milan, mars-[44].
Réception critique
«Sa production est pléthorique: elle peint en expérimentant les techniques les plus diverses, elle réalise des tableaux en bois découpé, fabrique des objets, accumule dessins, croquis, photographies. En 2006, elle commence une série qu'elle intitule Bibelots projectiles: il s'agit pour la plupart de figurines en porcelaine achetées ici et là qu'elle recouvre partiellement d'épaisse couche de plâtre, coloré ou non. La matière garde les traces de la pression des mains et des doigts. Les bibelots (personnages, bestioles) semblent plus ou moins violemment compressés (ou aveuglés ou entortillés) dans cette gaine exogène. C'est à la fois mignon et totalement iconoclaste.» - Élisabeth Wetterwald[8]
«Sylvie Auvray transforme, brise, cogne la céramique. De gentils animaux de compagnie, elle fait des monstres difformes aux grands yeux noirs, à grands coups de mains et de maillet. Deux grands coups pour les yeux, et deux pour les genoux. Ces monstres ne sont pas pour autant de ceux qui vous empêchent de dormir. Sylvie a beau essayer, ils restent malgré tout attachants. Même pas peur. Lorsque j'aborde la question de l'inspiration, de la filiation artistique, Sylvie Auvray évoque Supports/Surfaces, ce mouvement rassemblant des peintres français à la fin des années 1960. Dans ce qui est considéré comme leur manifeste, ils disent à propos de leurs tableaux: "Ils n'offrent point d'échappatoire, car la surface, par les rythmes de formes et de couleurs qui y sont opérés, interdit les projections mentales ou les divagations oniriques du spectateur". En écho à ces écrits, les animaux de compagnie d'Auvray, accrochés à des clous, acquiescent.» - Amiral Abdelilah[45]
Conservation
FRAC Champagne-Ardenne, ReimsMusée d'art moderne Grand-Duc Jean, Luxembourg
Ligne 3a du tramway d'Île-de-France, station Baron Le Roy, boulevard Poniatowski, 12earrondissement de Paris, Complots de lapins, quatre grilles artistiques, 2012[53].
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