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Teresa Margolles (née 1963 à Culiacán au Mexique) est une artiste contemporaine mexicaine[1].

Cet article est une ébauche concernant une personnalité mexicaine et l’art contemporain.

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Teresa Margolles
Biographie
Naissance

Culiacán
Nationalité
Mexicaine
Formation
Université nationale autonome du Mexique
Activités
Photographe, productrice de télévision, artiste multimédia, artiste d'installation, artiste visuelle, performeuse, peintre, vidéaste, artiste vidéo
Autres informations
Distinction
Prix du Prince Claus

Biographie


Teresa Margolles est diplômée de science forensique[2], ainsi qu'en arts et communication[3]. Au début des années 1990, elle fonde et anime le collectif SEMEFO, avant de se lancer dans une carrière artistique individuelle[4].


Œuvres


Depuis 1990, elle travaille à la morgue de Mexico[5]. Son œuvre s’intéresse à la violence sociale vécue par les minorités, les femmes, les marginaux, les personnes transgenres[6]. À travers des installations, performances, vidéos et photographies, elle entend « dénoncer la violence du monde[7] ».

Dès ses premières pièces, Teresa Margolles s’inscrit dans une esthétique gothique, qui mêle cadavres et revendications politiques[8].

En 2019, pour la LVIIIe Biennale de Venise, Teresa Margolles présente deux œuvres importantes de sa carrière, respectivement créées en 2010 et 2014. La première, montrée dans le Pavillon central, est intitulée Muro Ciudad Juárez[9] et prend la forme d'un mur d'école surmonté de barbelés où l'on aperçoit des impacts de balles[10]. À l'Arsenal, l'installation sonore La Búsqueda[11] évoque quant à elle les disparitions et féminicides de la même ville[12].

Sa présence sur le stand de la galerie suisse Peter Kilchmann à la Fiac 2018 est aussi remarquée. L'artiste a choisi d'y exposer des photographies montrant le quotidien des travailleuses du sexe mexicaines de la ville de Ciudad Juárez[13].


Expositions


Teresa Marglles expose dans le monde entier, parmi ses grandes expositions monographiques :

En 2009, elle est choisie pour représenter son pays à la LIIIe Biennale de Venise[20].

Son travail est également montré dans la grande exposition d'art féministe Global Feminisms, en 2007, au Brooklyn Museum à New York[21].


Distinctions


En 2012, Teresa Margolles obtient le Prix du Prince Claus[22], ainsi que la première place au Artes Mundi 5 à Cardiff[23]. Deux ans plus tard, elle se voit remettre le Premio de Fotografía Latinoamericana Purificación García de la ville de Mexico[24].

Lors de la LVIIIe Biennale de Venise, en 2019, elle est récompensée d'une mention spéciale[25].


Références


  1. « Teresa Margolles | Centre Pompidou », sur www.centrepompidou.fr (consulté le )
  2. (en-GB) « Teresa Margolles Wins The £40,000 Artes Mundi 5 International Art Prize », sur Artlyst (consulté le )
  3. « Teresa Margolles », sur CAC Brétigny (consulté le )
  4. « Teresa Margolles : Mundos », sur MAC Montréal (consulté le )
  5. « Collection FRAC Lorraine | Teresa Margolles:El Baño », sur collection.fraclorraine.org (consulté le )
  6. « Musée d’art contemporain de Montréal, Mundos, Teresa Margolles | esse arts + opinions », sur esse.ca (consulté le )
  7. Guy Duplat, « A Charleroi ,Teresa Margolles dénonce la violence du monde », sur www.lalibre.be, La Libre, (consulté le )
  8. Caroline Perrée, « Au Mexique, la mort suinte dans l’art. Teresa Margolles : quand l’œuvre saigne », Amerika. Mémoires, identités, territoires, no 8, (ISSN 2107-0806, DOI 10.4000/amerika.3812, lire en ligne, consulté le )
  9. « Beauvais is Culture - L’Écart absolu », sur culture.beauvais.fr (consulté le )
  10. « La Biennale d'art de Venise 2019 s'immerge dans le temps présent », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  11. Magali Le Mens, « « May You Live in Equal Times » : une exposition internationale paritaire, des pavillons nationaux majoritairement masculins », sur AWARE Women artists / Femmes artistes (consulté le )
  12. « Une biennale qui voit double », sur Le Quotidien de l'Art (consulté le )
  13. Lise Lanot, « FIAC 2018 : Teresa Margolles met en lumière les travailleuses du sexe et les réfugiés », sur Cheese - Photographie et arts sans filtre par Konbini, (consulté le )
  14. (de) « Teresa Margolles », sur kunsthallewien.at (consulté le )
  15. « Dire la violence avec le minimum », sur L'Humanité, (consulté le )
  16. (en-US) « Art review: Teresa Margolles at LAND/LACMA », sur LA Times Blogs - Culture Monster, (consulté le )
  17. (es) EFE, « El Centro de Arte Dos de Mayo de Móstoles expone en febrero la crítica de Margolles a la violencia en México », sur eldiario.es (consulté le )
  18. « Teresa Margolles: la guerre des mondes », sur La Presse, (consulté le )
  19. « Teresa Margolles Une artiste de combat », sur Le Soir Plus, (consulté le )
  20. Pierre Haski, « A Venise, la mémoire au goût de sang de la violence au Mexique », sur L'Obs, (consulté le )
  21. Dena Muller, « Review », Signs, vol. 33, no 2, , p. 471–474 (ISSN 0097-9740, DOI 10.1086/521560, lire en ligne, consulté le )
  22. « Entretenir et célébrer la mémoire. Teresa Margolles », sur www.beaux-arts.ca (consulté le )
  23. (en-US) Mary Huber, « Artes Mundi 5 Prize Goes to Teresa Margolles », sur ARTnews.com, (consulté le )
  24. (es) « Adiós al premio Purificación García », sur La Voz de Galicia, (consulté le )
  25. Chloé Subra, « Le palmarès de la 58e édition de la Biennale de Venise », sur Connaissance des Arts, (consulté le )

Liens externes



На других языках


[de] Teresa Margolles

Teresa Margolles (* 1963 in Culiacán, Bundesstaat Sinaloa, Mexiko) ist eine mexikanische Künstlerin, die sich insbesondere durch ihre Auseinandersetzung mit dem Tod einen Namen machte. Die studierte Kommunikationswissenschaftlerin hat zudem ein Diplom in Gerichtsmedizin. In ihren Arbeiten verwendet Margolles häufig Materialien, die von Leichen stammen oder mit ihnen in Berührung gekommen sind, wie menschliches Blut oder Wasser von Leichenwaschungen. Margolles lebt und arbeitet in Mexiko-Stadt.

[en] Teresa Margolles

Teresa Margolles (born 1963) is a Mexican conceptual artist, photographer, videographer, and performance artist. As an artist she researches the social causes and consequences of death.[1] Margolles communicates observations from the morgue in her home city, Mexico City, and other morgues located in Latin America, as well as the extended emotional distress and social consequences that occur as product of death by murder. While working around the topic of the body, her work extends to the families of the victims, the remaining living bodies that witness the death of a loved one. The main medium of her work comes from the morgues themselves, which she transforms into sensory experiences that provoke a feeling of memory to the audience. Margolles finds particularly remarkable how the activity inside the morgues reflects the truth from the outside. In the case of Mexico City, she observes that the majority of victims belong to the lower classes. "Looking at the dead you see society".[2]
- [fr] Teresa Margolles



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