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Thomas-Joseph Armand-Calliat, né le aux Abrets et mort à Lyon le (à 79 ans), est un orfèvre français.

Thomas-Joseph Armand-Calliat
Naissance

Les Abrets
Décès
(à 79 ans)
Lyon
Nom de naissance
Thomas-Joseph Armand
Nationalité
Française
Activité
orfèvre
Mouvement
Néo-gothique puis symbolisme
Influencé par
Pierre Bossan
Distinctions
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()
Officier de la Légion d'honneur‎ ()

Biographie


Thomas-Joseph Armand est d'origine dauphinoise. Il épouse une des filles de François Caillat († 1851), orfèvre bourguignon né à Ouroux (Saône-et-Loire) et installé à Lyon[1]. Il reprend l'affaire de son beau-père en 1853 avec sa femme et sa belle-sœur et prend le nom d'Armand-Calliat[2]. Il a un fils, Joseph, également orfèvre, mort en 1938 ; le fils de ce dernier, Louis Armand-Caillat (21 juillet 1896[3] - 27 juin 1966), est conservateur du musée de Chalon-sur-Saône, président de la Société d'histoire et d'archéologie de Chalon[1], membre de la Société d'ethnographie française[4].

Thomas-Joseph abandonne la grosserie pour l'orfèvrerie religieuse. Grâce à lui, la maison connaît un essor considérable : elle passe de 12 ouvriers en 1854 à 40 en 1885[5].

La carrière de Thomas Joseph Armand-Calliat peut se diviser en trois périodes successives. De 1853 à 1858, il est marqué par le néogothique. Lorsqu'il rencontre Pierre Bossan, futur architecte de Fourvière, en 1858, il se tourne vers le symbolisme. Enfin de 1888 à sa mort en 1901, fidèle aux leçons de Bossan et grâce à sa collaboration avec son fils, qui s'associe avec lui en 1891, Armand-Calliat recherche un art nouveau notamment avec l'emploi de l'ivoire et des émaux translucides. Son œuvre se caractérise par l'excellence de la facture. Le métal est travaillé sans tour électrique, ni soudure ou estampage, l'émail est très varié : on peut aussi bien trouver des émaux champlevés, que des émaux de niellure ou des émaux translucides. Mais la grande originalité de l'œuvre est sa portée spirituelle : Armand-Calliat souhaite faire passer le message chrétien. L'objet devient alors un véritable poème centré autour d'un thème porté par les scènes, les inscriptions, les couleurs, les formes ou encore les gemmes[5].

Il est le seul orfèvre lyonnais qui parvient à s'imposer à Paris. Il refuse les contraintes commerciales pour se concentrer sur une exécution manuelle de ses œuvres. Pour autant, il ne s'enrichit guère, et nombre de ses œuvres et de ses archives sont laissées à l'abandon jusqu'en 1982. À sa mort en 1901, il transmet la fabrique à son fils, Joseph, lequel finit pat la céder en 1924 à Amédée Cateland[5].

En 1938, la rue de Bourdis dans le Vieux Lyon est renommée en rue Armand-Caillat en son hommage.


Son œuvre


L'orfèvre Armand-Calliat est primé à l'Exposition Universelle de Londres en 1862 et à celles de Paris en 1867, 1878, 1889 et 1900. De même, il publie trois plaquettes à l'occasion des Expositions Universelles de 1867, 1878 et 1889. En quarante-huit ans de carrière, il crée environ 5 000 pièces prestigieuses, la plupart pour les grands sanctuaires français comme Lourdes, La Salette ou encore Fourvière, mais aussi pour les monastères et surtout pour l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes. Il crée aussi des œuvres originales pour les papes Pie IX et Léon XIII. Aujourd'hui, près de 1 000 dessins de son atelier sont conservés au musée de Fourvière à Lyon[5].


Quelques réalisations


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Reliquaire de la Sainte Épine à l'Église Sainte-Marie de Saint-Étienne.
Reliquaire de la Sainte Épine à l'Église Sainte-Marie de Saint-Étienne.

Thomas-Joseph Armand-Calliat réalise à Lyon les travaux d'orfèvrerie suivants :


Distinctions


Thomas-Joseph Armand-Calliat est fait chevalier de la Légion d'honneur le [9] et promu officier le [9].


Notes et références


  1. [Gras 1966] Pierre Gras, « Louis Armand-Caillat (1896-1966) », Annales de Bourgogne, , p. 222-224 (lire en ligne [PDF] sur bm-dijon.fr, consulté en ).
  2. [Vachet 1910] « Armand-Calliat (Thomas-Joseph) », dans Adolphe Vachet, Nos Lyonnais d'hier : 1831-1910, Lyon, , 392 p., sur gallica (lire en ligne), p. 7-8.
  3. « Louis Armand-Calliat, 1896-1966 », Mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Chalon-sur-Saône, t. 39, 1966-1967, p. 1-46 (lire en ligne [sur academie-sabl-dijon.org], consulté en ).
  4. « Hommage à Louis Armand-Calliat (1896-1966) », Arts et traditions populaires, 16e année, no 2, , p. 93-134 (présentation en ligne).
  5. [Berthod & Hardouin-Fugier 1996] Bernard Berthod et Élisabeth Hardouin-Fugier, Dictionnaire des Arts liturgiques XIXe et XXe siècles, Les éditions de l'amateur, , p. 80.
  6. « Reliquaire de la Sainte Epine de la couronne du Christ, manuscrit de donation par saint Louis à Sens en 1239 », notice no PM42000622, base Palissy, ministère français de la Culture.
  7. « Ostensoir », notice no PM69000477, base Palissy, ministère français de la Culture.
  8. « Ostensoir », notice no PM69000542, base Palissy, ministère français de la Culture.
  9. « Thomas-Joseph Armand-Calliat », base Léonore, ministère français de la Culture.

Voir aussi



Bibliographie



Liens externes





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