Théophile Jean Marie Busnel né à Pontorson le et mort à Saint-Briac-sur-Mer le [1] est un peintre, illustrateur et graveur français.
Ne doit pas être confondu avec Théophile Hyacinthe Busnel.
Pour les articles homonymes, voir Busnel.
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références »
En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
Il travaille pour François-Marie Luzel, Émile Souvestre, Paul Féval, Auguste Brizeux et Arthur de La Borderie dont il dessine l'ex-libris Qui l'aborde rie.
Le Répertoire général de bio-bibliographie bretonne de René Kerviler donne de Théophile Busnel l'image d'un artiste très affûté techniquement et pénétré de l'âme bretonne[2].
Pascal Aumasson qui fut directeur du musée de Bretagne jusqu'à 2012 en parle en ces termes : « Parmi les illustrateurs bretons du XXe siècle, Théophile Busnel occupe une position singulière. Dessinateur renommé, il connaît de réelles réussites dans le domaine de la gravure, qui lui permet d'œuvrer tout à la fois pour Paul Féval, Auguste Brizeux, Arthur de la Borderie. Ses dessins abondants sont tour à tour fantastiques, ironiques ou descriptifs (notamment pour les architectures de la vallée de la Vilaine qu'il affectionne) mais le thème breton et religieux ne disparaît jamais. En 1888, il publie ainsi deux séries d'eaux-fortes inspirées de la vie rurale bretonne[réf. nécessaire]. »
Par ailleurs, comme le souligne E. Rivière, le rédacteur de sa notice nécrologique[réf. nécessaire], Théophile Busnel fut aussi « pèlerin à Jérusalem[réf. nécessaire] ». La ville Sainte et les campagnes de la Samarie et de la Galilée lui inspirèrent des scènes bibliques qui font l'admiration des connaisseurs[réf. nécessaire].
De fait, Busnel est de tous les combats cléricaux des années 1900-1905. Actif défenseur des intérêts du calvaire de Tréguier, il met son talent de dessinateur au service des mouvements qui réagissent à l'érection en 1903 du Monument à Ernest Renan à Tréguier. Il dessina une série de 12 cartes postales[réf. nécessaire].
Il meurt à Saint-Briac-sur-Mer en 1918.
Depuis 1928, une rue de Rennes porte son nom[3].
Pascal Aumasson souligne « l'engagement de Théophile Busnel auprès de l'abbé Jérôme Buléon à Bignan qui entreprend de commémorer l'action du prêtre insermenté de Bignan l'abbé Pierre Nourry. Jérôme Buléon désirant accroître le prestige historique de Bignan, voulut faire revivre dans une série de tableaux confiés à Théophile Busnel, rappelant la grande période de la chouannerie, la vie et l’œuvre de Pierre Nourry (1743-1804)[réf. nécessaire]. »
Ces œuvres sont conservées au presbytère de Bignan[9] :
Il réalise un vitrail pour l'église d'Acigné, La Dévotion des Bretons à sainte Anne d'Auray (1904), dont le projet est conservé à Rennes au musée de Bretagne, ainsi que trois vitraux commandés par l'abbé Jérôme Buléon pour le mur nord de l'église paroissiale de Bignan : La Messe à Kervodigan, L'Interrogatoire de Nicolazig à Kerguehennec en et L'Acclamation de Nourry à son retour d'exil.
Sur les autres projets Wikimedia :