Venceslas Dédina, parfois orthographié Wenceslas Dedina, ou tchéque Václav Dědina, né le à Prague (Autriche-Hongrie) et mort le à Paris, est un graveur, peintre et sculpteur français d'origine austro-hongroise.
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Naissance | Straky, un village tchèque, department Nymburk (Autriche-Hongrie) |
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Décès |
(à 73 ans) Paris |
Autres noms |
Wenceslas / Vaclav / Victor |
Nationalité |
Autrichien de naissance / Français par naturalisation |
Activités |
Graveur |
Autres activités |
Artiste peintre, sculpteur |
Fratrie |
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Il est le frère du peintre Jan Dědina.
Venceslas Dédina naît à Prague, dans la province Straky, alors une province tchèque de l'Empire austro-hongrois.
Il s'installe à la fin du XIXe siècle à Paris — successivement rue Beaunier (14e arrondissement), rue Cels (14e), rue Portefoin (3e) puis au 15 rue Payenne (3e) — ville où il se marie avec une savoyarde, et a cinq enfants. Naturalisé Français en 1913, il est incorporé dans l'armée en et semble s'être distingué pendant la Première Guerre mondiale[1],[2].
Il meurt dans le 4e arrondissement de Paris le [3]
Venceslas Dédina fait ses études artistiques à l'Académie des beaux-arts de Prague. Dessinateur et graveur scrupuleux, ses gravures sont nombreuses à être reproduites dans les revues[2].
Cependant, depuis toujours attiré par la peinture, il finit par s'y consacrer, peignant tant à l'huile qu'à la cire. Il exécute aussi de nombreux pastels[2].
Bien connu à Prague, il participe à des expositions, ainsi que dans d'autres villes tchèques comme Podebrady, non loin de sa ville natale[2].
Il obtient une mention honorable à l'Exposition universelle de 1900 de Paris, où il expose avec les peintres autrichiens[4].
En France, devenu sociétaire du Salon des artistes français en 1927, le public peut régulièrement découvrir ses peintures au Salon des indépendants, au Salon de la Société nationale des beaux-arts, à la Galerie Drouant à Paris et au Salon de Clichy[2].
Plusieurs de ses œuvres, paysages et bateaux sur la Seine, sont reproduites dans la Revue moderne.
En 1930, le Dictionnaire biographique des artistes contemporains cite Chevaux aux Sables, Temps de neige et À Paris.
De manière générale, Venceslas Dédina semble avoir été marqué par l'impressionnisme, qu'il poussa dans diverses directions : jusqu'à la dilution presque complète des formes, comme dans certains paysages parisiens aux tons fondus et sombres, jusqu'à une approche plus synthétique où la couleur resplendit, écho tempéré du fauvisme.[réf. nécessaire]
C'est dans cette dernière manière que Venceslas Dédina semble peindre dans les années 1930, où la critique remarque « sa palette vive et franche », ses « notations de la Haute-Savoie aux éclairages véhéments et contrastés »[5].
Venceslas Dédina exposa aux salons cités plus haut. Les dates attestées sont les suivantes :