art.wikisort.org - Artiste

Search / Calendar

Victor Cupsa, né le à Dej en Roumanie est un peintre franco-roumain.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().

Vous pouvez améliorer la vérifiabilité en associant ces informations à des références à l'aide d'appels de notes.

Victor Cupsa
Victor Cupsa en 2012.
Naissance
(90 ans)
Nationalités
Roumaine
Française
Activité
Peintre

Biographie



Jeunesse


En 1940, à la suite des événements qui secouent l’Europe, les Arbitrages de Vienne obligent la famille de Victor Cupsa à se réfugier au sud de la Roumanie.

Études dans diverses villes de garnison, au gré des mutations du père, officier de carrière. Après la guerre, retour à Dej où il termine les études secondaires. À partir de 1945, il vit en même temps que sa scolarité les bouleversements politiques et sociaux, subis par les pays de l’Europe de l'Est. À partir de 1950, il suit les cours de la faculté de médecine vétérinaire d’Arad qu’il termine en 1955 et commence à travailler dans le laboratoire de diagnostic bactériologique d’Oradea. Pendant les années d’étude à Arad, il suit en parallèle les cours de l’école de dessin et peinture qu’il continue ensuite à Oradea d'une manière plus intensive, sous les directives du sculpteur Iosif Fekete. Pendant cette période, plusieurs participations à des expositions collectives régionales.

Entre 1947 et 1965, il assiste à la destruction de la société civile et à l’instauration d’une société anti-démocratique, spectacle qui le marquera profondément.


Carrière


En 1961, il quitte la profession de vétérinaire pour se dédier exclusivement à la peinture, décision renforcée par le succès de sa première exposition personnelle, « Galerie Magheru » à Bucarest, qui, très éloignée du réalisme socialiste dominant fut en même temps une exposition test pour vérifier l’acceptation par le ministère de la Culture et par conséquent le Parti d’une certaine liberté d’expression.

Petru Comarnescu, l’un des plus importants critiques d’art de l’époque, prend position en sa faveur, le soutient en même temps que le peintre Alexandru Ciucurencu et l’historien d’art Raoul Șorban [1]. Ils lui conseillent de s’établir dans la capitale, ce qu’il fait, malgré les difficultés administratives que cela comporte.

En 1965 seconde exposition personnelle à Bucarest, salle « Teatrul Mic ». La même année, il participe en tant que scénographe au spectacle de poésie « Jacques Prévert » mis en scène par Radu Penciulescu au même théâtre dont il était le directeur. Toujours en 1965, il est le lauréat du « Prix de la jeune peinture » qui donne le droit de représenter la Roumanie à la IVe Biennale des Jeunes Artistes à Paris. À cette occasion, il vient à Paris et décide de s’y établir.

Entre 1967 et 1968, il crée le concept de « Métaobjet » dont la première manifestation est l’exposition personnelle à la « Galerie Zunini » en 1968. La préface du catalogue est signée par Denys Chevalier. Acquisition par les collections de l’État de l’une de ses œuvres, « Objet pour un taureau de combat » ainsi que d’un dessin.

Suivent les expositions personnelles de la « Galerie Creuse » à Paris, et celle de la « Galerie du Sphinx » à Amsterdam. En 1970, exposition au musée d'Art moderne de la ville de Paris, Animation, Recherche, Confrontation (ARC) direction Pierre Gaudibert, intitulée « L’espace Métaobjectal ». Sous le signe de « l’art total », certaines œuvres sont en mouvement, la composante sonore de l’ensemble étant la création de Joanna Bruzdowicz. Le catalogue de l’exposition est signé par le même Denys Chevalier. Coopté par le comité organisateur du Salon Comparaisons pour faire partie du jury de sélection, section d’art contemporain ayant comme mode d’expression d’autres moyens que les moyens classiques, il assume cette charge jusqu’en 1972, année où il donne sa démission à cause d'une crise de création due au constat des limites du moyen d’expression choisi. Il reprend l’activité picturale fin 1972. Entre 1974 et 1987, période d'activité intense, avec des manifestations nombreuses tant personnelles que collectives. Au mois de commence une collaboration étroite avec la Galerie des Maîtres Contemporains d'Aix en Provence. Pour définir d'emblée le profil ouvert de l'orientation de la galerie, le directeur Jean Pierre Collot, organise trois expositions simultanées, vernissages en même temps, l'une d'art abstrait (Pierre Soulages) les deux autres (Victor Cupsa et Jean-Michel Folon) d'art figuratif. C'est le point de départ de plusieurs expositions dans le sud de la France, à Aix, Cannes et Menton. Après l'exposition d'Aix en 1980 il est invité par la Municipalité d'Annecy ; ayant à sa disposition les salles de l'ancien Centre Culturel de la ville, il présente un ensemble de soixante sept toiles. S'ensuivra une collaboration de plusieurs années avec la galerie "Bourg de Four 19" de Genève. Pendant cette période, en 1977, demande et obtient la nationalité française. La même année, invité par Gérald Gassiot-Talabot et Jean-Louis Pradel (organisateurs), participe aux "Mythologies Quotidiennes" au musée d'Art moderne de la ville de Paris. (A.R.C.2). L'activité intense continue avec l'exposition personnelle à la Galerie "Le Triskèle" (direction Sophie Babet, catalogue écrit par Gérald Gassiot-Talabot) et nombreuses autres manifestations, jusqu'en 1986 quand il se retire volontairement de la vie artistique et sociale. Depuis 2004, il vit à la campagne où, en 2010, il reprend des textes qu’il avait écrit pour la plupart entre 1972 et 2000, dont une sélection est rassemblée sous le titre Cahiers d’atelier. En 2011, la revue roumaine Convorbiri literare (Entretiens littéraires) publie une partie de ces textes. En 2012, en France, la maison d’éditions numériques « Lettropolis » publie les Cahiers d’atelier. Le texte accompagne 68 peintures et 18 dessins. Ses œuvres se trouvent dans des nombreuses collections privées en France et en Roumanie, mais aussi en Suisse, Allemagne, Angleterre, etc. ainsi que dans les collections du Musée d'art Moderne de la ville de Paris, du Musée National de Bucarest et celui du Musée "Tarii Crisurilor" d'Oradea (Roumanie).


Expositions personnelles



Expositions collectives, groupes et salons



Notes et références


  1. [Petru Comarnescu. Hebdomadaire « Contemporanul », août 1962, Bucarest]

Bibliographie


(achat de 1968) – édition 2006.


Ouvrages et interventions télé ou radiodiffusées



Liens externes





Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

2019-2025
WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии