Vincent Batbedat est le fils de l'écrivaine Jeanne Laborde Batbedat, connue sous le pseudonyme de Claude Fayet (1895-1986). Il étudie à Paris à l'École d'architecture, puis à l'École nationale supérieure des beaux-arts et à l'Académie Julian de 1950 à 1954.
Sa rencontre, en 1962, avec Michel Seuphor influence une partie de son œuvre vers un art construit rigoureux.
L'art de Vincent Batbedat est essentiellement une mise en forme du vide. Ses sculptures reposent d'abord sur le travail de la pierre puis du tube carré en métal. Il appartient au groupe Co-Mo (constructivisme et mouvement)[2]. On l'a connu longtemps pour ce qui est vite apparu comme sa spécificité: le travail de tubes d'acier inoxydables de section carrée qu'à force de pliures et à l'aide de quelques soudures, il est parvenu à modeler dans une extrême rigueur géométrique et selon plusieurs échelles, du bijou au monument.
Également dessinateur, il rencontre l'imprimeur en taille-douce Paul Haasen qui l'initie à la gravure. Auteur de burins, il a publié onze livres —où ses œuvres sont parfois accompagnées d'un texte de sa composition ou de celui d'un autre auteur— entre 1972 et 1999[2].
Son autofiction, Le Prix de mon âme. Notes pour servir à la vie d’un sculpteur, est publiée de manière posthume en 2012 par les Éditions Al Manar.
Il était marié à Michèle Broutta, galeriste spécialisée dans l'estampe.
Expositions
1968-1985: nombreuses expositions personnelles à Paris, Bourges, Metz, Saint-Étienne, Chartres, Niort, Orléans, Amsterdam, Vascœuil.
1985: maison des Sciences de l’Homme, Paris.
1985: [Où?]sculpture en bois et acier inoxydables de section carrée.
1896: musée des Beaux-Arts de Dijon, Donation Granville; Foire internationale Linéart, Gand; hôtel de ville, Nancy, exposition avec Luc Peire.
1987: château Siran-Margaux.
1988: galerie Amaryllis, Bruxelles, exposition avec Luc Peire; Linéart, Gand; Maison Descartes, Amsterdam; Galerie d’Eendt, Amsterdam.
1989: TEK Temse, Anvers, Belgique, exposition avec Luc Peire.
1994: BNP, Agence centrale, Paris; chambre de commerce et d’industrie des Landes, Mont-de-Marsan, installation d’une sculpture monumentale en inox de 8 m de haut; galerie Michèle Broutta, Paris.
1995: galerie Amaryllis, Bruxelles, exposition avec Luc Peire; Salon de Mars, Paris; galerie Michèle Broutta, Paris.
2007: 1reBiennale de sculpture, Propriété Caillebotte, Yerres.
2009: galerie Michèle Broutta, Paris, Sculptures et Structures; 2eBiennale de sculpture, Propriété Caillebotte, Yerres; 16eTriennale internationale de sculpture, Centre culturel Zamek Poznan, Pologne; musée d'Art moderne Richard-Anacréon, Granville, Convergence. Le Mont Saint-Michel/Regards d'artistes; Parcs des arts contemporains CASSA, Gironnes, Espagne.
2010: Centre d'art et de culture, Meudon, Sculptures, dessins, bijoux; Art Élysées, Paris, One Man Show Vincent Batbedat, stand de la galerie Michèle Broutta; musée de Soissons.
2011: 2eBiennale de sculpture monumentale contemporaine, Sculpt’en Sologne, Hommage à Vincent Batbedat, Chaumont sur Tharonne; rétrospective en quatre lieux, ville de Mont-de-Marsan, Monumentales. Visages. Manteaux de Soleil, sculptures inox, bronze et dessins; Yèvre-le-Châtel: Diversité, pierres, acier, bronze, dessins; galerie Michèle Broutta, Paris, « Le jeu, la règle », dessins et gravures de Vincent Batbedat, Luc Peire et Michel Seuphor.
Œuvre
Sculpture monumentale
«La première intention de la sculpture fut de mettre en correspondance les hommes et les dieux. Et il en reste bien des traces. Aujourd’hui, dans notre monde occidental, beaucoup ne croient plus ni au ciel ni aux dieux, et le divorce entre l’architecture et la sculpture est irrémédiable. L’architecte abandonne une place au sculpteur: il ne la lui aménage pas; encore moins construit-il pour elle. N’empêche que nous, les sculpteurs, rêvons encore de monumental intégré à l’architecture, car si la sculpture est apte à humaniser certains lieux, c’est surtout l’homme qu’elle cherche à humaniser, à travers ces lieux.»
—Vincent Batbedat[réf.nécessaire]
1956: Relief en pierre, taille directe, Forge d'Uza (Landes).
1963: Relief bois peint, 200 x 200 cm, rue Exelmans, Versailles.
1969: Fontaine, acier inox hauteur 800 cm, Versailles.
1971: Structure d’angle, acier inox, 500 x 250 x 250 cm, Banque de l’union Occidentale, Paris.
1971: Épure d’un lieu, acier inox hauteur 800 cm, CES Mortain.
Lydia Harambourg, Vincent Batbedat, Diversité. 40 ans de dessins de Vincent Batbedat 1970-2010., Paris, éditions OGC Michèle Broutta, , 85p. (ISBN978-2-9510380-4-2 et 2-9510380-4-6).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии