William Clochard fut pensionnaire à Rueil-Malmaison dans deux établissements, vraisemblablement à l'Institution Richelieu (Poujade), 19 boulevard des Ormes, et au pensionnat de garçons, 15 rue des Muettes, aujourd'hui rue René Cassin[2].
Vers 1904, il apprend à jouer du violon avec le peintre Maurice de Vlaminck (1876-1958).
Peintre autodidacte, il entretient une longue amitié avec Vlaminck chez qui il rencontre, à la maison de la Jonchère à Rueil-Malmaison, les peintres Pablo Picasso, Moïse Kisling et l'écrivain Gustave Coquiot. Clochard débute au Salon des indépendants en 1926, et se brouille la même année avec Vlaminck, auquel la critique le compare défavorablement. Il est révélé au public de Chartres avec l'exposition des Provinces de France en 1942.
Prisonnier pendant la Première Guerre mondiale, il reste en captivité jusqu'en 1918.
Il habita à Limoges en 1933, puis s'installe à Saint-Lucien (Eure-et-Loir)[3].
En 1972, il expose à Maintenon à l'hôtel de l'Aqueduc dix-sept de ses toiles. L'exposition s'intitule «Mon environnement», les œuvres exposées étant principalement des paysages des environs de cette ville[4].
Citation
«La suppression du train à vapeur et des passages à niveau transformera le paysage.
Il se peut que d'autres décors de ciment et de plastique, demain, charment les hommes, mais ces perspectives me désolent, c'est pourquoi j'ai voulu fixer, avant leur disparition, ces pittoresques images qui m'ont été toujours source d'émotion.» — William Clochard, avril 1957[réf.nécessaire]
Publications
Album de la Galerie des Pendus, éditions de l'Intermède, 1918. Recueil de quarante trois croquis de compagnons de captivité;
Pour du beurre, imprimé à cinq cents exemplaires. Il y relate son expérience de poilu. C'est le recueil de ses notes et croquis pris sur le front;
Bernard Hallet, William Clochard, peintre et poète des trains à vapeur et des passages à niveau. Recueil de peinture en noir et blanc.
Collections publiques
Chartres, préfecture d'Eure-et-Loir: La Cathédrale, 1942;
SHRM - Promenade Historique dans les rues de Rueil, cité dans « Un fauve à Rueil-Malmaison, Maurice de Vlaminck », in Bulletin de la Société historique de Rueil-Malmaison, numéro hors-série, décembre 2014, p.25.
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