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Yves Millecamps, né le à Armentières dans le Nord, est un artiste-peintre, sculpteur et créateur français de tapisseries, médailles et sérigraphies.

Yves Millecamps
Yves Millecamps en 2010
Biographie
Naissance
(91 ans)
Armentières (France)
Nom de naissance
Yves Omer Fernand Millecamps
Nationalité
Français
Formation
École nationale supérieure des arts décoratifs (EnsAD)
Activité
Peintre, sculpteur, créateur de cartons de tapisseries
Autres informations
Membre de
Académie des beaux-arts
Mouvement
Art abstrait (abstraction géométrique)
Distinctions
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()
Officier des Arts et des Lettres‎ ()
Officier de l'ordre des Palmes académiques

Biographie


Yves Millecamps fait ses études à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris d'où il sort diplômé en 1954. De 1956 à 1975, il crée des cartons de tapisserie tissés principalement à Aubusson mais aussi dans les manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais ainsi qu'à Portalegre, au Portugal. À partir de 1963, il se consacre également à la peinture. Son œuvre se rattache au courant de l'abstraction géométrique. Il réalise des sérigraphies[1], des sculptures en acier, des décors pour la manufacture nationale de Sèvres[2] ainsi qu'une quinzaine de médailles (entre autres pour la Monnaie de Paris, vers 1971 et 1986).

Le , Yves Millecamps est élu à l'Académie des beaux-arts au fauteuil de Jean Dewasne[3], décédé en 1999. Il préside l'Académie en 2008.

En 2018, il réalise une très importante donation au musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine à Angers, comportant vingt-cinq tapisseries, plus de 150 dessins et gouaches et une grande sculpture réalisée à l'Atelier de recherche et de création du Mobilier national (ARC). Le musée lui consacre une exposition, mettant en lumière l'évolution de son travail, depuis l'influence de Jean Lurçat jusqu'à l'abstraction géométrique[4].

En 2022, la cité de Sorèze (Tarn) organise une exposition « Millecamps - entre nature et science », du 16 avril au 2 octobre, avec catalogue de sa donation au musée Dom Robert. L'inauguration officielle aura lieu en juillet[5].


Œuvre


Comme l'écrit Paul Duchein[6] : « Il y a chez ce peintre, incontestablement, une poétique de la rigueur ; un certain lyrisme, contre toute attente, naît ici de ce qui aurait pu être une froide et banale construction; mais, sur la masse sombre des fonds, les bleus tracent de sonores parcours et les cadmiums simulent des traînées incandescentes ».

« De toute évidence, Yves Millecamps tourne le dos aux visions romantiques, laisse les hyperréalistes s'emparer des machines et des engrenages pour inventer une abstraction singulière et très personnelle qui ne néglige pas pour autant la part réservée au mystère ».

Quant à lui, l'historien de l'art Serge Lemoine avance[7] : « Un tableau d'Yves Millecamps se reconnaît d'emblée. Non parce qu'il est abstrait mais parce qu'il montre un jeu de formes bien ordonnées et en même temps nouées, qui composent une image inédite et riche de multiples commentaires et interprétations ».

« C'est à la suite d'une évolution conduite en toute logique que Millecamps est parvenu à trouver sa voie en 1963, en se tournant vers la peinture abstraite géométrique et en continuant de la suivre jusqu'à aujourd'hui. Dans un style qui n'appartient qu'à lui. Rien de Mondrian, de Delaunay ou de Herbin, pour remonter aux origines, mais sans doute des rapports sur le fond avec Kupka dans l'évocation de ces mondes en formation et en constante métamorphose ».


Collections publiques


Salle d'audience de la 2e chambre civile de la Cour de cassation française.
Salle d'audience de la 2e chambre civile de la Cour de cassation française.

Note : cette liste est partielle.


Commandes publiques ou privées


Pouzauges,de Millecamps,vers 1979
Pouzauges,de Millecamps,vers 1979

Note : cette liste est partielle.


Expositions principales


Note : expositions individuelles sauf *


Décorations



Notes et références


  1. « Yves Millecamps », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le )
  2. « Millecamps Yves », sur Ministère de la culture (consulté le )
  3. Yves Millecamps, « Discours », sur Académie des beaux-arts de France, (consulté le )
  4. « Les mille éclairs de Millecamps », sur Figaro (consulté le )
  5. « Expo Millecamps au musée Dom Robert », sur Cité de Sorèze (consulté le )
  6. Paul Duchein, Yves Millecamps, Area, Paris,
  7. Gérard Denizeau, Yves Millecamps, tapisseries 1956–1975, Éditions Somogy, Paris,
  8. « Visiter le Palais d'Iéna », sur CESE (consulté le )
  9. « Yves Millecamps », sur Collection du Mobilier national (consulté le )
  10. « Aux origines de la MFO », sur Maison Française d'Oxford (consulté le )
  11. « Composition géométrique », sur Ministère de la Culture (consulté le )
  12. Pierre von Allmen, Millecamps, peintures de 1963 à 1985, Galerie suisse, Neuchâtel,
  13. « Yves Millecamps », sur CNAP (consulté le )
  14. « POP », sur Ministère de la Culture (consulté le )
  15. « Yves Millecamps, la géométrie des couleurs », sur La Croix (consulté le )
  16. Brigitte Benetteu et Sophie Guérin Gasc, Millecamps, tapisseries entre nature et science, Édition AES, Sorèze,
  17. Clarence Cormier, L'Art chemin faisant : les œuvres de l'université de Rennes 1, Rennes,
  18. Millecamps, Lausanne,
  19. « Yves Millecamps », sur Manufacture de Sèvres (consulté le )
  20. « Collections », sur Musée Air France (consulté le )
  21. « Palais de justice de Lille », sur le Parisien (consulté le )
  22. « Collège Painlevé », sur Seine-Saint-Denis (consulté le )
  23. « Millecamps, tapisseries années 60/70 », sur Angers (consulté le )
  24. Antoine Poncet, Réception, Académie des beaux-arts de France, Paris,
  25. « Usines Krieg et Zivy », sur Oise: Inventaire du patrimoine culturel (consulté le )
  26. « Yves Millecamps », sur Collège Chaissac (consulté le )
  27. Jean-Pierre Garnier, La faculté de pharmacie de Paris : histoire et patrimoine, J.P. Garnier, Bry-sur-Marne,
  28. « catalogue SAD 1967 », sur Librairie des archives (consulté le )
  29. « Yves Millecamps », sur Aubusson (consulté le )
  30. « Yves Millecamps », sur Larousse (consulté le )
  31. « Yves Millecamps », sur Galerie Chevalier Parsua (consulté le )
  32. Abstraction lyrique et abstraction géométrique, Montauban,
  33. « DECORUM », sur Musée d'art moderne, Paris (consulté le )
  34. « Décret du 13 juillet 2007 portant promotion dans l'ordre de la Légion d'honneur », sur le site de Légifrance, .
  35. Arrêté du 16 janvier 2014 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres.
  36. Aurélie Filippetti, « Arrêté du 16 janvier 2014 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres », sur le site du ministère de la Culture et de la Communication, .

Voir aussi



Bibliographie


Note : cette liste est partielle et n'inclut que des livres.


Articles connexes


Grande tapisserie du choeur, 1997.
Grande tapisserie du choeur, 1997.

Liens externes





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