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Émile Oscar Guillaume né le 21 avril 1867 à Paris, où il est mort le 17 juillet 1954[1], est un sculpteur français.

Il a défendu des idées pacifiques à travers plusieurs de ses sculptures.

Il ne doit pas être confondu avec le peintre Émile Guillaume (1900-1975)[2].

Biographie

Émile Guillaume est né le 21 avril 1867 dans le 17^e arrondissement de Paris[3]. Il est établi à Neuilly-sur-Seine lorsqu'il réalise le Monument aux morts d'Haspres en 1923[4].

Il meurt le 17 juillet 1954 à son domicile du square Vergennes dans le 15^e arrondissement de Paris[1].

Œuvres

Algérie

• Blida : Monument aux morts, 1924, détruit après l'indépendance de l'Algérie[3].

France

• Ballancourt-sur-Essonne : Monument aux morts, 1921, bronze. Des exemplaires de cette œuvre se trouvent sur les monuments de Bray-sur-Seine, Toucy et Varetz ; l'exemplaire de Bray a probablement été exposé au Salon des artistes français de 1922, sous le n^o 3362[5],
• Calais : Le Pluviôse, 1913, monument commémoratif de la catastrophe du sous-marin Pluviôse (Q51) survenue le 26 mai 1910.
• Floing : Monument des Braves Gens, 1910, pierre[6].
• Hardencourt-Cocherel, 2 route des Moulins : Monument à Aristide Briand, dit aussi Les Méditations, 1934, statue en bronze[7].
• Haspres : Monument aux morts, 1923, bronze, statue de fantassin[8].
• Le Donjon : Monument au D^r Gacon, 1925, statue en bronze, envoyée à la fonte sous le régime de Vichy. Une réplique en pierre par Pierre Fournier des Corats a été inaugurée le 29 mai 1949.
• Nantes :
  • château de la Gaudinière, chapelle : Gisant de la vicomtesse de La Rochefoucauld, duchesse de Doudeauville, née Marie de Colbert, 1918 ;
  • square du Maquis-de-Saffré : La Délivrance, 1927, bronze doré, monument aux morts qui suscita des polémiques à son époque[9]. Elle sera déboulonnée plusieurs fois puis réinstallée définitivement en 1987[10]. Éditée en 11 exemplaires par la fonderie Barbedienne, l'œuvre orne plusieurs villes de France et de Belgique[11].
• Ouistreham, place Général de Gaulle : Monument à Aristide Briand, 1934, statue en bronze, autre exemplaire du monument de Hardencourt-Cocherel[12].
• Pacy-sur-Eure, rue Charcot : Monument à Aristide Briand[13], inauguré le 11 novembre 1933, groupe en bronze[14]^,[15].
• Paris, square d'Ajaccio : Monument au général Gouraud, copie.
• Tronget : Monument à François Mercier, 1922, groupe en marbre.

Royaume-Uni

• Londres, quartier de Finchley : La Délivrance, 1927, bronze[16].

Distinctions

• Officier de l'Instruction publique.
• Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 23 juillet 1912.
• Officier de la Légion d'honneur par décret du 9 mai 1926[17].

Notes et références

Liens externes

• Ressources relatives aux beaux-arts :
  • Musée d'Orsay
  • (en) Bénézit
  • (nl + en) RKDartists
• Notices d'autorité :

  • Fichier d’autorité international virtuel
  • Gemeinsame Normdatei
  • Bibliothèque nationale de Pologne
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